COMMUNAUTÉ. En 2001, les partenaires du milieu économique de Métabetchouan-Lac-à-la-Croix exprimaient le besoin d’offrir une présence et un support significatif pour l’épanouissement des jeunes au sein de leur communauté. Le projet Travail de milieu étendra désormais ses activités dans les municipalités de Desbiens, Hébertville et Hébertville-Station.
« Pour le moment, les municipalités de Saint-Gédéon et de Saint-Bruno n’ont pas encore adhéré à notre projet, mais cela ne devrait pas tarder. Le service a fait ses preuves au fil des années. Les interventions de notre travailleur du milieu se font dans les écoles, dans les camps de jour, dans les maisons de jeu, et naturellement dans la rue. La clientèle ciblée par notre travailleur du milieu se situe de 11 à 25 ans», explique Anick St-Gelais, gestionnaire du projet Travail de milieu Secteur Sud.
Le travail de milieu est un service d’écoute et d’accompagnement. Les interventions individuelles et de groupe ont de multiples facettes. « Notre ressource sur le terrain touche n’importe quel volet de problématique que ce soit la toxicomanie, la sexualité, la violence, l’intimidation. Plusieurs ateliers sont préparés afin de sensibiliser les jeunes à ces différentes problématiques. Stéphanie Côté était jusqu’à maintenant notre unique travailleuse de milieu. Mais, avec l’aide financière de 37 991$ accordée par le gouvernement du Québec, nous pourrons adjoindre une deuxième ressource», souligne Anick St-Gelais.
Dans son communiqué annonçant la contribution financière du gouvernement du Québec, le premier ministre Philippe Couillard a rappelé que le Centre S.P.O.T., fiduciaire du projet du travail de milieu depuis 16 ans, effectuait un travail de terrain important en matière de prévention de la criminalité dans la région.
Le projet Travail de milieu peut également compter sur l’appui financier de plusieurs organisations, notamment la Fondation Québec en tête, le Plan d’action régional (PAR). Les municipalités contribuent aussi financièrement.
Des répercussions intéressantes
Chaque année, quelque 900 jeunes sont approchés par le projet Travail de milieu, et bien que l’on ne tienne pas de statistiques, les effets du programme sont palpables.
«Ici, à Métabetchouan-Lac-à-la-Croix, le taux de vandalisme a sensiblement diminué. La municipalité nous avait demandé de surveiller ce volet de vandalisme, principalement lors des sorties de classes. Notre travailleuse de milieu s’est investie beaucoup et les résultats ont été rapidement probants. Pour ce qui est de la consommation, c’est un volet difficilement quantifiable. La travailleuse du milieu s’est plutôt concentrée sur la prévention et des interventions concrètes. Depuis les années, un beau travail a été réalisé, et ça continue encore», de conclure Anick St-Gelais.
Démarré sur une base estivale, le service de Travail de milieu est offert à l’année depuis septembre 2013 pour mieux répondre aux besoins des différentes communautés.