Actualités

Temps de lecture : 1 min 22 s

Léonard Côté, un vrai bourreau de travail

Yohann Harvey Simard
Le 21 janvier 2022 — Modifié à 23 h 01 min le 21 janvier 2022
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Il en faudra plus pour décourager Léonard Côté. Malgré la perte de ses deux jambes, le propriétaire de Ferme Léonard et Lise Côté pense déjà à reprendre le travail.

Expliquant qu’il n’a pu prendre le volant de sa faucheuse l’an dernier, le septuagénaire affirme « qu’ils m’attendent l’année prochaine pour monter dessus! »

En effet, Léonard Côté entend poursuivre son implication au sein de la ferme familiale. Il pourra compter sur le soutien de ses deux fils, qui lui ont d’ailleurs promis qu’ils veilleraient à ce que toute la ferme soit accessible en fauteuil roulant.

« Ils peuvent déjà s’en occuper pas mal tout seuls », indique-t-il, ajoutant qu’il est très heureux d’avoir pu confier la relève à ses garçons.

Rappelons que sa ferme, Léonard Côté l’a achetée alors qu’il n’avait que 22 ans. Il s’y est consacré corps et âme pendant 53 ans pour en faire aujourd’hui l’une des plus grandes fermes laitières au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Des investissements de plusieurs millions de dollars ont permis la rénovation et l’amélioration des infrastructures au cours des dernières années. « On est tout en neuf! », résume-t-il.

Pour l’heure, ce dernier doit encore suivre plusieurs séances de rééducation avant de se remettre à la tâche. Il souhaite d’ailleurs souligner le travail « formidable » des physiothérapeutes qui l’accompagnent.

Homme politique

Parallèlement à la gestion de son entreprise, Léonard Côté a également mené une longue carrière sur la scène politique régionale.

Maire d’Hébertville durant 19 ans, il se dit particulièrement satisfait d’avoir contribué à l’aménagement de la Place des Moulins ainsi que d’avoir maintenu les finances de la municipalité en santé.

Son passage en politique culmine en 2007 lorsqu’il accède au poste de préfet de la MRC de Lac-Saint-Jean-Est. Il ne fera toutefois qu’un seul mandat à la tête de la préfecture, estimant qu’il avait accompli la mission qu’il s’était donnée.

« Ce dont je suis le plus fier, c’est d’avoir mis fin aux divisions qu’il y avait entre les maires. Quand je suis parti, tout le monde s’entendait. […] Moi, la chicane, je ne connais pas ça. »

 

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES