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Les Camerises du Lac et Camerises Mistouk s’unissent

Janick Émond
Le 24 juillet 2020 — Modifié à 12 h 35 min le 24 juillet 2020
Par Janick Émond - Journaliste

Les vergers Les Camerises du Lac, propriété de Myriam Savard et Luc Lamontagne, et le transformateur Camerises Mistouk, de Dominique Tremblay, feront maintenant route ensemble. Les deux entreprises s’unissent afin de devenir une seule entité, qui conservera le nom de Camerises Mistouk.

En agissant ainsi, les deux entreprises unissent leurs forces et leurs ressources afin de devenir un joueur important dans la commercialisation de la camerise. Le but de cette alliance est d’intégrer la camerise de la récolte à la mise en marché de la camerise fraiche, jusqu’aux produits transformés.

« C’est aussi une question de synergie. Ça avance bien quand on avance chacun de notre côté, mais on va avancer plus vite ensemble », commente le directeur du développement des affaires et de l’innovation chez Camerises Mistouk, Dominique Tremblay.

Éventuellement, Camerises Mistouk envisage devenir encore plus gros.

« On espère racheter d’autres producteurs au courant des prochaines années. On veut pouvoir, comme ça, compléter la demande, avoir assez de camerises pour produire la quantité nécessaire à la transformation », mentionne la directrice générale de l’entreprise, Myriam Savard.

Image de marque

Une nouvelle image de marque et une nouvelle gamme de produits devraient être présentées cet automne. L’association des deux entreprises facilitera d’ailleurs le développement de produits de toutes sortes.

« Il y a six variétés de camerises dans les vergers des Camerises du Lac, qui ont été plantées individuellement. On ne retrouve qu’une variété par rang, donc on peut encore plus facilement récolter la variété voulue. On peut travailler le fruit de manière plus pointue et développer des produits encore plus intéressants et goûteux », souligne Dominique Tremblay.

Avec une nouvelle gamme de produits, Camerises Mistouk compte devenir un joueur important dans les marchés grande surface.

« On veut donc, pour y arriver, mécaniser davantage la production, la transformation et collaborer avec d’autres partenaires régionaux. On veut rivaliser les grandes compagnies, comme Kraft, par exemple. Autant dans la qualité que dans les prix. »

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