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Les membres de Solidarité populaire se demandent quand ça va arrêter

Le 03 décembre 2014 — Modifié à 00 h 00 min le 03 décembre 2014
Par Karine Desrosiers

MOT DESCRIPTION. Les membres de Solidarité populaires sont à nouveau en furie à l'issue de l'écoute de la mise à jour économique du gouvernement libéral. Encore une fois, ce sont les petits qui vont écoper à la hauteur de quelque 262 millions $ que l'on viendra chercher dans leur poche d'en arrière.

Une vingtaine de membres de Solidarité populaire 02 et le Carrefour de savoirs sur la richesse et les inégalités étaient réunis à Alma, ce mardi, au Carrefour Jeunesse Emploi, pour une écoute collective de la mise à jour économique du gouvernement libéral, qui s’est avéré être un mini-budget.

La Coalition Solidarité populaire Saguenay-Lac-St-Jean est un regroupement qui compte près de cinquante organismes de divers horizons, soit des organisations syndicales, de lutte à la pauvreté, communautaires, féministes, environnementales, institutionnelles, pastorales, étudiantes et de solidarité internationale de la région du Saguenay Lac-Saint-Jean.

Dès le début de la présentation par le ministre des Finances Carlos Leitão, ce dernier a laissé entendre que les gens allaient applaudir à son exposé, ce à quoi une participante a immédiatement lancé « Il est baveux en plus ! »

Les représentants des organismes ont écouté avec intérêt la présentation pour découvrir très rapidement qu'encore une fois, plusieurs mesures auront un effet direct sur leur portefeuille.

Notamment, la nouvelle taxe du carbone pour les pétrolières va se traduire par une hausse de 2 cents du litre. La nouvelle taxe dans le domaine de l'assurance va être refilée aux contribuables. Les propriétaires de grosses voitures vont payer la note à l'assurance automobile, etc…

Le décompte fait état de mesures qui représenteront directement 262 M $ additionnels pour le contribuable.

« Avec toutes ces coupures, sur le terrain, on constate de plus en plus d'agressivité de la part de la clientèle qui se présente pour recevoir des services dans les différents ministères. Ça met de la pression inutilement sur les travailleurs, on augmente leur charge de travail et en bout de ligne, l'État ne respecte plus sa mission », souligne une représentante du secteur de la fonction publique.

« On est de plus en plus inquiet et on ne sait plus quoi faire. On est en train d'accélérer le visage de la pauvreté. Il (le gouvernement) est déconnecté de la réalité », d'ajouter une autre représentante.

De toute évidence, dans cette mise à jour, le ministre avait comme but de satisfaire tout le monde, mais les organismes condis`re qu,il a raté son coup.

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