Vendredi, 19 avril 2024

Actualités

Temps de lecture : 1 min 16 s

Lockout des concessionnaires: la CSN visite les lignes de piquetage

Le 22 janvier 2015 — Modifié à 00 h 00 min le 22 janvier 2015
Par

LOCKOUT. C’est à bord de la cantine mobile CSN que le Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay-Lac-Saint-Jean (CSN) a entamé ce jeudi matin, dans le cadre de «l’opération bûches» amorcée par l’équipe de pastorale du diocèse de Chicoutimi, une tournée des différentes lignes de piquetage des lockoutés de la CSD des concessionnaires automobiles.

L’occasion fut saisie afin de réitérer leur plein appui de la CSN dans la région à ces travailleurs syndiqués qui mènent une lutte importante afin de préserver leurs conditions de travail.

«Cela fait maintenant près de deux ans que les travailleurs des garages des différents concessionnaires de la région subissent un lockout sauvage de la part de leur employeur! Nous venons réitérer notre entier appui à leur lutte qui dépasse leur seul milieu de travail. Comme syndiqués, nous sommes tous touchés par les attaques des employeurs sur nos acquis et nous devons faire front afin de résister», explique Engelbert Cottenoir, président du conseil central.

Café et collation

Tout au long de la tournée, café et collation ont été offerts aux travailleurs. Des bûches ont aussi été distribuées sur l’ensemble des lignes visitées en guise de réponse à l’appel à l’action lancée par l’équipe pastorale. La visite a été organisée de pair avec les représentants du Syndicat démocratique (CSD) des employés de garage de la région.

Solidarité

«Notre geste aujourd’hui, quoi que symbolique, se voulait surtout être une occasion de venir discuter avec les travailleurs touchés par ce lockout. Nous désirions leur rappeler que peu importe notre allégeance syndicale, la solidarité est la seule façon de pouvoir mener cette lutte à des résultats positifs. Nous savons qu’il y a des hauts et des bas dans ce type de mobilisation, mais il ne faut surtout pas lâcher. C’est ce que les employeurs cherchent, il faut absolument continuer le combat», de conclure M. Cottenoir.

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES