Après une saison plus tranquille à l’été 2020, L’Odyssée des Bâtisseurs reviendra en force avec son nouveau film dès juin prochain.
« On devait initialement le lancer en juin 2020, mais en raison des circonstances, certains tournages n’ont pas pu se faire comme prévus, mais là, on a pu les faire au début de l’année 2021. Et peu importe ce qui va arriver, on sort notre film en juin prochain! », lance avec enthousiasme la directrice du musée, Catherine Binet.
En effet, cette dernière laisse entendre qu’ils sont prêts à s’adapter à toutes les restrictions qui pourraient être en vigueur l’été venu.
Immersion
C’est une expérience immersive que souhaite créer le film qui sera projeté sur 360 degrés à l’intérieur du château d’eau situé dans le secteur d’Isle Maligne, tout près du bâtiment principal de l’Odyssée des Bâtisseurs.
Par ailleurs, la directrice se dit « très confiante de la qualité du film », qui a somme toute représenté un investissement de 600 000 $. D’une durée de 15 minutes, celui-ci consistera en une fiction historique portant sur le territoire du Lac-Saint-Jean et les gens qui l’habitent.
Les spectateurs découvriront alors la région sous un autre angle, puisqu’ils le feront à travers le regard d’une jeune fille provenant de l’extérieur.
On estime que ce point de vue particulier permet de rendre le film intéressant, tant pour ceux qui sont déjà familiers avec la région, que pour ceux qui le sont moins.
Un film d’ici
La réalisation du film fût confiée à Canopée Médias, une entreprise cinématographique régionale qui se démarque par son approche authentique et sensible.
De plus, Marie-Andrée Gill, une poète ilnue originaire de Mashteuiatsh, a aussi participé au projet, au même titre que l’auteur-compositeur Robert Pelletier, anciennement professeur au Collège d’Alma.
Baisse de fréquentation
Bien que les responsables aient rapidement adapté l’offre touristique en conséquent, la pandémie a tout de même engendré une baisse de fréquentation du musée et de son site, rapporte Catherine Binet.
« Ce qui a beaucoup joué sur notre fréquentation, c’est qu’on ne pouvait pas accueillir de groupes scolaires dans le musée », précise-t-elle.
En revanche, depuis l’automne, elle ajoute qu’ils ont pu recommencer à rejoindre leur clientèle scolaire par l’entremise d’activités virtuelles présentées à même les classes.
