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L'usine Rio Tinto Alcan d'Alma est-elle plus bruyante?

Le 09 juin 2015 — Modifié à 00 h 00 min le 09 juin 2015
Par Karine Desrosiers

ALMA. Les citoyens du Chemin St-Michel, en bordure de la rivière Grande-Décharge, s'interrogent de plus en plus sur le bruit qui émane chez leur voisin d'en face, de l'autre côté de la rivière, soit l'Usine Alma de Rio Tinto Alcan.

Le bruit est de plus en plus fort et présent dans leur environnement au point où ils demandent que Ville d'Alma vérifie si les choses ont changées depuis l'établissement des installations au début des années 2000.

Denise Côté, résidente du secteur, s'est présentée ce lundi à la séance du conseil municipal et lors de la période de questions des citoyens où elle a soulevé le doute quant au respect des normes environnementales relatives au bruit.

Documents en main, elle a notamment rappelé qu'à l'époque de la construction de l'usine, Alcan, à l'époque, s'était engagée envers ses voisins immédiats à tout mettre en œuvre pour réduire le bruit émanant notamment de ses épurateurs, des compresseurs, des génératrices de secours et de la sous-station électrique.

Des talus de quatre à six mètres ont été installés à certains endroits comme coupe-son, aménagements qui ont un effet direct pour les voisins immédiats.

Nouvelles résidences

Cependant, pour les résidences plus éloignées, le son se propage en leur direction.C'est notamment le cas des nouvelles résidences établies le long de la rivière Grande-Décharge depuis 2000. De nombreux propriétaires ont en effet érigé leur résidence principale dans ce secteur bucolique.

Devant eux, de l'autre côté de la rivière, ils doivent vivre avec l'image d'une usine de dimension gigantesque.

« De plus en plus, on a l'impression que le son qui émane de l'usine est plus fort au point où l'on doit fermer nos fenêtres la nuit. Est-ce qu'il y a une suite qui a été donnée sur les études de bruit de l'époque? Sur le Chemin St-Michel, en bordure d'eau, est-ce que l'on peut mesurer l'impact sonore à partir des résidences et peut-on réduire l'impact sonore de l'usine ? », questionne directement Denise Côté.

Le maire Marc Asselin a pris acte de la demande de la citoyenne.

Le conseiller Gilles Girard a pour sa part pris la parole pour rappeler l'existence du comité CASE (Comité d’aménagement et de suivi environnemental) mis sur pied lors de la construction de l'usine et qui est toujours actif. Ce comité est composé de représentants de l'usine et de citoyens vivant dans le voisinage des installations.

Le conseiller Girard a également rappelé l'étroite collaboration dont la direction de l'Usine Alma a toujours fait preuve en regard des doléances des voisins de l'usine.

Le sujet va être amené à ce comité pour valider les informations et voir la possibilité d'y donner suite.

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