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Mairie de Labrecque : Éric Simard mise sur son bilan

Le 27 octobre 2021 — Modifié à 11 h 31 min le 27 octobre 2021
Par Julien B. Gauthier

Éric Simard entend miser sur son bilan lors de la présente campagne à la mairie de Labrecque. Il souhaite du même coup continuer le travail déjà entamé, notamment dans la mise en place d’une usine d’épuration des eaux, une baisse de taxes et une plus grande protection du lac Labrecque.

Celui qui affronte Marie-Josée Larouche, conseillère municipale depuis 2013, dit ne pas être surpris d’avoir de l’opposition. « Je ne suis pas contre l’adversité. Nous ne sommes pas d’accord sur tout, mais ce sera aux citoyens de choisir… »

Concernant l’usine d’épuration des eaux, il s’agit d’un projet dont la municipalité planche depuis six ans. Éric Simard a toutefois bon espoir de pouvoir le terminer en 2022.

« C’est un projet qu’on travaille depuis longtemps. C’est six ans de plans et devis avec les ingénieurs et tout ce qui va avec. C’est très long comme processus. 80 % du réseau d’égout devra être refait ».

Il s’agit d’un projet évalué à 10 M$, mais financé à 95 % par le ministère de l’Environnement du Développement durable.

Protection du lac

La municipalité a déjà eu une problématique dans les années 2000 concernant la présence d’algues bleu-vert. Éric Simard souligne que beaucoup d’efforts ont été effectués depuis ce temps, mais que du travail reste à faire.

« Les installations septiques autour du lac sont conformes à 90 %. On s’est aussi dotés d’un règlement sur la navigation. On a des bouées pour protéger les berges. On a toutefois eu un problème au niveau du personnel à l’urbanisme, ce qui a fait en sorte qu’on a été moins proactifs quant aux bandes riveraines. Si je suis réélu, on va embaucher une firme externe qui nous aidera à faire appliquer le règlement ».

Baisse de taxes

S’il est à nouveau porté au pouvoir, Éric Simard promet une baisse de taxes. Il s’agirait d’une seconde baisse consécutive pour les citoyens.

Le maire sortant croit qu’il est possible de réaliser cette promesse en raison de plusieurs surplus accumulés au cours des années.

« Chaque année, nous investissions 300 000 $ pour le réseau routier sans règlement d’emprunt, pour des portions de 3 à 4 km. Cet été, certains rangs urgeaient, donc on a investi d’un coup 2 M$ pour refaire 22 km grâce à des subventions. Comme on a pris de l’avance, l’argent qu’on aurait normalement investi permettra de baisser les taxes. »

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