MANIFESTATION. Quelque 20 représentantes de la FIQ venues rencontrer le premier ministre Philippe Couillard ont été déjouées. Elles se sont rivées à des portes closes à son bureau situé à l’hôtel de ville de Saint-Félicien.
« C’est la grande ouverture dans le privé qui plane présentement au-dessus de nos têtes. Nous voulons préserver les services publics qui s’en vont à la dérive. On veut voir monsieur Couillard et lui parler depuis un an. C’est un irrespect total de sa part », affirment Martine Côté, représentante de Chicoutimi, et Pauline Paradis de Dolbeau-Mistassini.
« De nombreux points majeurs sont encore à décider. Ce n’est pas vrai qu’on va nous enlever nos points acquis. L’organisation du travail est un des points majeurs. Un tas de choses reste encore sur la table. C’est le but de notre visite. Voir monsieur Couillard et lui faire part de nos revendications, voilà l’objet de notre présence », mentionne Mme Paradis.
Le syndicat aurait voulu transmettre son message au moins à l’attaché politique de M. Couillard. Toutefois, on affirme avoir été dénoncé par un journaliste ce qui fait en sorte qu’elles se sont retrouvées devant des portes closes.
La FIQ n’est pas aussi confiante de ratifier une entente de même si le front commun semble près d’une telle entente. C’est sous le thème «Petit papa Couillard» que les représentantes présentes, les autres travaillant de nuit ou en travail supplémentaire ont entonné ce chant de ralliement, espérant l’ouverture des portes.—
