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Manque de personnel: Le CCS du Lac-Saint-Jean parvient à se tirer d’affaire

Yohann Harvey Simard
Le 03 septembre 2022 — Modifié à 19 h 17 min le 03 septembre 2022
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Malgré les difficultés liées au recrutement, la rentrée scolaire du 29 août prochain devrait se dérouler rondement pour le Centre de services scolaire du Lac-Saint-Jean (CSS LSJ).

« Le recrutement des enseignants pour la prochaine rentrée s’est relativement bien déroulé », affirme d’emblée Daniel Migneault, conseiller en communication pour le CSS du Lac-Saint-Jean.

N’empêche, l’organisation doit faire face à plusieurs défis, avec en tête de liste l’embauche de personnel en service de garde.

Si aucune rupture de service n’est envisagée à court terme, Daniel Migneault confie que des efforts de recrutement doivent constamment être déployés.

« Puisque des tâches sont régulièrement disponibles, nous invitons les personnes à soumettre leur candidature, et ce, même si elles ou ils ne disposent pas du cours en service de garde. »

Suppléance

Il est aussi devenu particulièrement ardue de trouver des enseignants pour subvenir aux besoins en suppléance.

Daniel Migneault explique que « les nouveaux enseignants ont maintenant accès à plusieurs possibilités d’emploi et sont plus mobiles. Ils ont donc tendance à accepter un poste à temps complet plutôt que des postes à temps partiel ou en suppléance. »

C’est qu’en obtenant des contrats à temps plein plutôt qu’à temps partiel ou en suppléance, les nouveaux enseignants peuvent plus rapidement accéder à leur permanence, précise le directeur général, Marc-Pascal Harvey.

Ce dernier soutient que plusieurs stratégies ont été mises en place afin de favoriser le recrutement et la rétention des enseignants, que ce soit pour des contrats à temps complet ou pour du remplacement.

Entre autres choses, des blocs d’heures destinées à la suppléance ont été incorporés au contrat de travail à temps plein,

« On crée des contrats temps plein, mais dans lesquels les enseignants vont avoir un certain nombre d’heures attribué à de la suppléance », ce qui permet à la fois de combler les besoins en remplacement et le désir des jeunes enseignants de travailler à temps plein.

Pire ailleurs

Chose certaine, la situation du CSS du Lac-Saint-Jean demeure préférable à celle CSS du Pays-des-Bleuets, où les besoins de personnel sont beaucoup plus criants.

Un contraste qui, selon Marc-Pascal Harvey, s’expliquerait notamment par des raisons d’ordre géographique.

« On est un CSS qui a une certaine étendue, mais qui a quand même un pôle majeur, c’est-à-dire Alma. Donc, tout le CSS est répandu autour, ce qui, je pense, est une configuration avantageuse pour le recrutement. Et on ne se cachera pas que plus on est proche de l’université, plus on a des opportunités d’avoir d’enseignants et des stagiaires. »

 

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