Les organismes qui œuvrent en santé mentale dans la région créent un comité régional de lutte à la stigmatisation.

Deux personnes sur trois vivants avec une problématique de santé mentale ne consultent pas de ressources pour les aider. La crainte d’être jugées est souvent la principale raison pour laquelle elles restent muettes.

C’est pourquoi une quinzaine d’organismes qui œuvrent en santé mentale dans la région, organisés en comité, ont décidé d'agir pour lutter contre la stigmatisation.

Outils

Pour ce faire, ils comptent sensibiliser la population, entre autres par la publicité. Les préjugés sont fondés sur une mauvaise communication de l’information et la méconnaissance, selon le comité.

Les outils, qui comprendra des fiches explicatives et du matériel promotionnel, s'adressera aussi aux employés et employeurs, ainsi qu'aux intervenants ou même les citoyens.

Le thème de leurs efforts s'intitule : « Quand les mots font plus mal que les maux ».  L'objectif est de changer les termes qui peuvent blesser les individus.

Médias

Le comité a aussi rédigé un « guide pratique pour les professionnels des médias ». Ce document de quatre pages informe les médias sur la manière de couvrir les problématiques de santé mentale.

« On ne veut pas leur dire comment faire leur travail, juste sensibiliser les gens aux propos stigmatisants », a expliqué Marie-Joëlle Côté, de l'Association canadienne pour la santé mentale.