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Motoneige : Populaire auprès des Français!

Janick Émond
Le 12 décembre 2019 — Modifié à 15 h 53 min le 12 décembre 2019
Par Janick Émond - Journaliste

Que la région soit particulièrement attrayante auprès des Européens, ce n’est guère nouveau. Mais que la motoneige, une activité souvent perçue comme étant typiquement « Québécoise », soit prisée par les touristes français, voilà quelque chose de… surprenant!

Depuis quelques années, cette activité hivernale grimpe en popularité auprès des touristes français. Selon Hugues Ouellet, directeur d’Équinox Aventure, cet attrait manifeste daterait des années 1990, avec le Raid Harricana, un rallye de motoneige qui s’est tenu annuellement jusqu’en 2003.

Un touriste français qui arrive à Montréal pourrait très bien choisir de la motoneige dans les Laurentides, par exemple. C’est juste à côté. Mais il choisit tout de même le Lac-Saint-Jean. Pourquoi donc? « Il veut voir l’immensité du territoire », affirme d’emblée Hugues Ouellet.

« Par exemple, à St-Gédéon, nous leur offrons « la balade » qui est d’une durée de trois heures de motoneige sur le Lac-Saint-Jean. Bien souvent, ils veulent rester sur le Lac! »

Mais il n’y a pas que la question du territoire qui attire à ce point les Français. Il y a aussi les relais, souvent faits de bois rond et situés au cœur de la forêt.

« Lorsqu’on leur vend une excursion, nous essayons toujours d’inclure la visite d’un relais. Il y a une sorte de cliché associé à cela. Le meilleur exemple, c’était Jos Bonkas ».

Le touriste français veut aussi voir des animaux sauvages. Là, par contre, les choses se compliquent.

« Ils s’attendent à voir des animaux partout sur les sentiers. Sur le coup, ils sont déçus. Mais le Zoo de Saint-Félicien à proximité est pour eux un bon compromis puisqu’ils y voient de la faune boréale! »

Des défis à venir

Hugues Ouellet estime que l’aéroport de Bagotville doit impérativement se doter de douanes pour que les touristes puissent atterrir ici même plutôt que dans les grands centres, afin de stimuler l’économie et l’offre touristique régionales.

« La région a toujours été très bien positionnée. Cependant, faire descendre un touriste qui se trouve à Montréal ou à Québec, ça représente un défi », ajoute-t-il.

Gaétan Gagné, président du Club de Motoneigistes du Lac-Saint-Jean, abonde dans le même sens. Selon lui, une douane permettrait l’implantation d’agences de voyages qui faciliteraient l’organisation d’activités touristiques.

« Si les touristes arrivaient directement dans la région, plutôt qu’à Québec ou à Montréal, nous pourrions organiser des excursions qui dureraient plusieurs jours », a-t-il conclu.

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