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Couvre-feu : Ville d'Alma complètement déserte [PHOTOS]

Le 11 janvier 2021 — Modifié à 10 h 36 min le 11 janvier 2021
Par Julien B. Gauthier

La ville d’Alma a pris des allures de ville fantôme après la mise en place du couvre-feu par le gouvernement du Québec.

Hormis les dépanneuses, ambulances, semi-remorques, taxis et autopatrouilles, les automobiles se faisaient extrêmement rares hier, lors de la deuxième soirée de la mesure qui s’échelonnera au moins jusqu’au 8 février.

Peu après 20h, il était toujours possible de constater quelques véhicules et piétons retardataires. C’est à partir de 20h30 que les effets du couvre-feu se faisaient ressentir.

Le centre-ville était cependant complètement désert lors de la tournée du journal Le Lac-St-Jean entre 20h et 21h30, à l’exception d’un homme qui y promenait son chien. En temps normal, les restaurants des rues Collard et Sacré-Coeur abondent de clients, surtout un dimanche soir.

Présence policière accrue?

Notre journaliste n’a pas été intercepté par les deux seules autopatrouilles de la Sûreté du Québec (SQ) croisées entre 20h et 21h30 sur l'avenue du Pont Nord et le boulevard Saint-Jude. Toutefois, à Saguenay, il a été intercepté deux fois en seulement 15 minutes. Là-bas, le corps de police a grandement augmenté ses effectifs et les vérifications sont quasi systématiques.

Il n’a pas été possible de savoir si la SQ a accru sa présence ni d’obtenir des informations quant au nombre de constats émis en fin de semaine. Le porte-parole Hugues Beaulieu a rappelé que la SQ ne commente pas ses interventions.

Rare clientèle

Vers 21h, le caissier d’un dépanneur sur le boulevard Saint-Jude a affirmé n'avoir eu aucun client entre depuis 20h. Profitant de l’accalmie pour nettoyer les vitres du commerce, il a confirmé que seulement trois clients s’étaient présentés la veille, lors de la première soirée du couvre-feu.

« La clientèle est excessivement rare. Ma collègue n’a eu que trois clients hier. Tout ce qu’on peut vendre, c’est de la nourriture, des breuvages et de l’essence », explique-t-il, rappelant que les commerçants comme lui ne peuvent pas vendre d’alcool, de billets de loterie et de tabac.

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