Non, les sentiers du Parc d’une rive à l’autre, soit le Dorval, bassin St-George et la Pointe-des-Américains, ne deviendront pas payants. Tous les citoyens pourront encore accéder aux sentiers pédestres et de vélo tout à fait gratuitement.

Rappelons qu’il y a un peu plus d’une semaine, sur la page Facebook du Parc d’une rive à l’autre, une publication avait été faite mentionnant que les sentiers deviendraient payants. Cette publication a enflammé les réseaux sociaux et les citoyens ont démontré leur mécontentement.

Peu de temps après, ladite publication a été effacée et remplacée par un erratum.

La responsable des communications pour Ville d’Alma, Stéphanie Girard, a d’ailleurs voulu rectifier l’information.

« Il n’y a aucun projet de tarification qui est en branle, ce n’est même pas en sous-discussion. Tout ce qui a été dit sur les réseaux sociaux provient d’une mauvaise interprétation lors d’une discussion de corridor », mentionne-t-elle.

Elle rappelle également que toutes les décisions prises par le Parc d’une rive à l’autre doivent être entérinées par le conseil de ville. Or, le conseil n’a jamais reçu de proposition de tarification des sentiers.

« Tout le monde au conseil a été très surpris quand ils ont vu la publication sur Facebook, et tout le monde a voulu rapidement rectifier le tir. »

Vers une bonne saison ?

Par ailleurs, le directeur général du Parc d’une rive à l’autre, Denis Caouette, se montre confiant face à la prochaine saison estivale.

« Je pense que nous allons être sur la même erre d’aller que nous avons depuis l’été dernier. En 2020, on avait connu une hausse de 30-40 % d’achalandage et ça s’est poursuivi encore cet hiver. Pour cet été, on sent que les gens ont encore le goût de profiter du plein air », indique-t-il.

Denis Caouette souligne que depuis l’ouverture des sentiers à la Pointe-des-Américains, au début mai, les visiteurs sont nombreux.

« On a senti aussi qu’avec le printemps hâtif, les gens étaient impatients de venir dans nos sentiers. Il a d’ailleurs fallu les retenir un peu pour qu’ils attendent que les sentiers soient secs pour ne pas les briser. »

C’est d’ailleurs pour ne pas briser les sentiers que ceux du Dorval prennent plus de temps à ouvrir. En raison de la nature du terrain, le sol prend plus de temps à dégeler et à sécher. Leur ouverture devrait être possible sous peu.

Le site ne devrait pas faire l’objet de travaux d’envergure cette année, à l’exception d’entretien et d’amélioration de sentiers.