La Sûreté du Québec déploiera deux patrouilles nautiques à temps plein cet été pour assurer la sécurité sur le lac Saint-Jean.
Le fait est que la SQ s’attend à un été particulièrement mouvementé comme ce fût le cas l’an dernier, alors que le comportement de certains plaisanciers a été critiqué.
« C’est sûr qu’on va être très présents sur le lac. On a dédié deux policiers de façon permanente à la patrouille du lac Saint-Jean. Ils sont complètement détachés de leurs autres fonctions pour se consacrer uniquement à ça », affirme Hugues Beaulieu, porte-parole pour la Sûreté du Québec.
Les patrouilleurs couvriront l’ensemble des secteurs des différentes MRC du Lac-Saint-Jean.
« Par moments, ça va être dans la MRC de Lac-Saint-Jean-Est, et à d’autres moments, ce sera dans celle du Domaine-du-Roy parce que la problématique est vraiment généralisée. »
Nouveaux usagers
Si les embarcations nautiques seront plus nombreuses, il faut également s’attendre à ce que certains de leurs pilotes soient inexpérimentés.
« Il n’y a plus de motomarines à vendre. Il n’y a plus de bateaux à vendre. Donc il y aura beaucoup de nouveaux usagers. Même s’ils doivent suivre leur cours de compétence, parfois ça entre dans une oreille et ça ressort par l’autre. »
Hugues Beaulieu assure que les patrouilleurs seront là afin de rappeler les guides de conduite et les façons adéquates de circuler sur les eaux.
« Notre travail c’est principalement de vérifier les équipements de sécurité, mais on va aussi cibler les comportements à risque. »
Vitesse
Bien que sur les plans d'eau, la vitesse ne soit soumise à aucune réglementation spécifique, Hugues Beaulieu rappelle qu’il ne s’agit pas du Far West et que les conducteurs demeurent responsables des conséquences liées à leur conduite.
« Les gens doivent comprendre qu’ils sont responsables des vagues causées par leurs bateaux. Par exemple, si un enfant chavire de son kayak et se cogne la tête, il y aurait matière à faire une enquête policière et à déposer des accusations. »
Alcool
En ce qui concerne l’alcool, il n’est pas interdit d’en boire à bord de son embarcation. Toutefois, le Code criminel est applicable. La limite maximale de .08 reste prescrite.
Des policiers seront d’ailleurs présents dans les marinas pour veiller à ce que cette limite soit respectée.