Actualités

Temps de lecture : 1 min 45 s

Pavillon Wilbrod-Dufour : Une expédition sur le Lac pour les élèves

Le 30 mars 2020 — Modifié à 09 h 12 min le 30 mars 2020
Par Julien B. Gauthier

Le Coronavirus a beau faire les manchettes, il n’a pas empêché 10 élèves du Pavillon Wilbrod-Dufour de braver la tempête et d’explorer le Lac en raquettes les 12 et 13 mars dernier. C’est l’enseignant en plein-air François Carrier qui leur a permis de vivre cette expérience hors du commun.

Ce dernier, apprécié de ses élèves, est reconnu comme un aventurier, toujours prêt à faire vivre de nouvelles expériences alliant nature, effort physique et savoir-faire. Après les avoir initiés au camping hivernal en février dernier, il les a emmenés faire ce qui devait être au départ une véritable traversée de 32 km, de Roberval à Alma.

Cependant, les conditions météorologiques les ont forcés à réévaluer leur itinéraire à deux reprises.

« Le mardi dans la journée, il y a eu une bonne bordée de neige. J’ai décidé de diminuer l’itinéraire et de les faire traverser de Saint-Gédéon jusqu’à Saint-Henri-de-Taillon. Mais des vents violents se sont déclarés mercredi soir », raconte-t-il.

Ce qui devait être une traversée s’est soldée en un aller-retour de 15 km, de Saint-Gédéon jusqu’à l’Île Verte, où ils ont passé la nuit dans des tentes. Ce qui n’est toutefois pas négligeable pour des jeunes de 14 à 15 ans avec peu d’expérience plein-air, estime celui qui a traversé le lac une quinzaine de fois.

« Nous étions dans la neige molle. Chaque pas était difficile, même pour moi. Malgré tout, ils ont super aimé leur expérience, de coucher sur des glaces, de voir toutes cette ampleur blanche. Ils ont vraiment eu l’impression d’être ailleurs », soutient François Carrier, qui aimerait, si la pandémie s’estompe, emmener ses étudiants au Mont Washington.

Sécurité

Jacob Blackburn, un élève de secondaire 3 qui a participé à l’excursion sur le lac, n’a que de bons mots envers son professeur.

« Même si c’était rough, j’ai trouvé que c’était une très belle expérience. On se sent en sécurité avec François. Il prend soin de nous. On avait des GPS. Le réseau cellulaire était accessible. Il sait ce qu’il fait », affirme-t-il.

Âgé de 14 ans, ce dernier participe aux activités depuis son arrivée au secondaire il y a deux ans. Et même si la nuit fut courte et frisquette, il a maintenant la piqûre. Pour preuve, il aimerait bonifier son expérience et éventuellement faire le 32 km, de Roberval à Saint-Gédéon.

« J’ai aimé qu’on soit comme en situation de survie, avec les réchauds et les tentes. Surtout le paysage sur le lac, c’était incroyable. Le jour, tout était blanc. Le nuit, on voyait les lumières des villes. C’était magique », conclut-il.

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES