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Pêche blanche : La COVID pourrait amener plus de cabanes sur le lac

Janick Émond
Le 18 décembre 2020 — Modifié à 11 h 56 min le 18 décembre 2020
Par Janick Émond - Journaliste

L’intérêt pour le plein air pourrait continuer de se faire sentir cet hiver, mais cette fois, dans les cabanes à pêche sur les glaces du lac Saint-Jean.

Si les prévisions sont difficiles à faire quant au nombre de cabanes qui pourraient trouver leur niche sur le lac, le directeur de la Corporation de LACtivité de pêche (CLAP), Marc Archer, croit qu’on devrait au moins en retrouver le même nombre que lors des dernières années.

« Si l’on arrondi, on a une moyenne de 200 cabanes sur le lac chaque hiver depuis quelques saisons. Est-ce qu’il va y en avoir plus cette année en raison de la COVID ? Peut-être que oui, peut-être que non. Sur le lac Saint-Jean, ça ne fonctionne pas comme à Saguenay, où il y a des villages de pêche et où les gens réservent leur emplacement. C’est donc difficile de prévoir combien de cabanes ont va retrouver sur le lac cet hiver », mentionne-t-il.

Cependant, avec tout l’attrait qu’il y a eu l’été dernier pour les sports de plein air, il n’exclut pas que le phénomène puisse se faire ressentir sur le lac également cet hiver.

« C’est certain qu’on ne se ramassera pas avec 500 cabanes sur le lac, mais peut-être une cinquante de plus ? Qui sait ? »

Pour le propriétaire de Pêche blanche Lac-Saint-Jean à Roberval, Charles Dufour, il y a au moins une certitude, l’engouement pour la pêche blanche est bien réel.

« En tant que guide et amateur de pêche, je vois beaucoup de gens qui ont hâte d’installer leur cabane. Je vois que les gens vont encore vouloir profiter du plein air », dit-il.

Incertitude

Charles Dufour demeure toutefois inquiet pour son entreprise pour la prochaine saison.

« J’ai exactement les mêmes préoccupations pour la saison d’hiver que celles que j’avais le printemps dernier en vue de la saison d’été. Je ne sais pas si je vais avoir beaucoup de monde ou non. »

Présentement, il indique que très peu de réservations ont été faites chez lui.

« Normalement, aussitôt qu’il commence à neiger, on reçoit des appels et on a beaucoup de réservations. Là, c’est différent, on a peu d’appels. Je m’attends à ce que les réservations se fassent à la dernière minute. »

Saint-Gédéon

Au Mistral à Saint-Gédéon, on s’attend à recevoir encore cet hiver entre 30 et 40 cabanes.

« Il y a plus d’intérêt, mais si on a plus de cabanes, ça ne sera pas beaucoup plus qu’à l’habitude », souligne le président du Mistral, Michel Tremblay.

 

 

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