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Pierre Bourdeau quitte après 34 ans de loyaux services

Le 27 juillet 2010 — Modifié à 00 h 00 min le 27 juillet 2010
Par Karine Desrosiers

Le vendredi 19 septembre dernier, Pierre Bourdeau, directeur général adjoint de Ville d’Alma, le # no 2 dans l’organigramme municipal, quittait ses fonctions après plus de 34 ans de service pour le compte de la ville. Il quitte satisfait de tout le travail accompli, notamment dans le domaine du loisir et du sport et demeure convaincu que la relève est là, en compétence et en qualité.

Pour sa dernière journée de travail, il a fait une tournée des différents départements avec qui il a eu à transiger pendant toutes ces années, des départements qui sont en grande partie dirigés par des gens comme lui qui au début es années 70 ont été embauchés par Ville d’Alma pour «bâtir » la ville moderne que l’on connaît aujourd’hui.

Pour cette journée spéciale, Pierre Bourdeau est venu prendre son premier café du matin en compagnie du représentant du Journal Le Lac-St-Jean, histoire de raconter ces merveilleuses années. « J’ai été embauché en janvier 1974. À ce moment, le CREPS (devenu le Centre Mario-Tremblay) était en pleine construction. J’avais le titre de régisseur des sports au Service des loisirs et j’ai alors reçu le mandat de bâtir la programmation. C’était alors tout un défi, car c’était unique dans l’histoire du Québec un complexe sportif intégré entre le milieu de l’éducation et une ville. Moi, j’étais professeur d’éducation physique de formation et j’ai alors travaillé en étroite collaboration avec Jean-Claude Lindsay, directeur pédagogique de l’éducation physique. Il était également conseil municipal et travaillait fort pour la promotion du CREPS », raconte Pierre Bourdeau. À cette époque, il occupait un petit bureau au Service des loisirs, à l’hôtel de ville d’Alma. « C’est drôle, car les deux dernières semaines, j’ai cédé mon bureau de directeur général adjoint à mon remplaçant. Je me suis donc retrouvé dans un petit bureau, dans l’actuel département de la Cour municipale. En regardant par la fenêtre, j’ai réalisé que c’était mon premier bureau, il y a 34 ans. À l’époque, je voyais le Centre Edouard-Moffat par la fenêtre », lance en souriant Pierre Bourdeau. À l’époque, il devait superviser les patinoires extérieures, les stades de baseball, les tennis et les pavillons de loisirs que l’on appelait alors l’OTJ. « À l’époque, il y avait tout au plus une quinzaine d’organismes accrédités à la ville contre plus de 125 aujourd’hui. Que de changements et d’évolution », raconte le nouveau retraité.

Pierre Bourdeau ne cache pas sa fierté d’appartenir à cette race de nouveaux employés-cadres qui, dans la mouvance des années 70, sont entrés en fonction à Ville d’Alma dans différents départements ou ils ont largement contribué à donner l’image de modernisme de la municipalité.

Il fait partie de cette liste restreinte que sont les Jean-Claude Lusinchi (retraite) Jean-Yves Lessard, directeur des Travaux publics qui devrait quitter d'ici deux ans; Guy Lanthier, assistant directeur et responsable des équipes techniques ainsi que Gilles Côté, chef d'équipe du réseau électrique. À la direction générale, Pierre Bourdeau, le directeur général adjoint quitte alors que pour Guy Simard, il lui reste trois ans en poste. Et du côté des Loisirs et de la culture, les Marcel Guérin, directeur du département; Jacques Villeneuve, directeur de l'animation et Gilles Drolet, directeur des opérations du CMT sont sur la prochaine liste.

Ce sont tous des employés qui ont déjà pris ou qui prendront leur retraite sous peu.

Dans le cas de Pierre Bourdeau, en 1978, il était nommé à la direction du Service des loisirs en remplacement de Jean Leclerc qui prenait alors sa retraite.

Puis en 2004, un changement majeur intervenait à la haute direction de la ville avec le départ du directeur général Gaétan Tremblay.

Guy Simard, alors directeur général adjoint a accédé au poste de dg et c’est à Pierre Bourdeau que l’on a fait appel pour le seconder dans la lourde tâche de l’administration cléricale de la ville. « Travailler à bâtir une ville moderne comme on connait, ça l’a toujours été un plaisir avec notamment le dynamisme des gens d’Alma, toujours prêts à se prendre en main et à coopérer au développement. Moi, personnellement, le dynamisme des bénévoles m’a toujours motivé à aller plus loin et je pense que c’est ce qui fait qu’Alma est une ville aussi dynamique. On doit également souligner la capacité des gens d’ici à travailler en équipe pour le bien commun de la ville », souligne Pierre Bourdeau.

Dans ses différentes fonctions, il a eu le plaisir de conseiller et de servir sous la gouverne de cinq maires ayant chacun leur personnalité. On parle ici de Maurice Paradis, Gabriel Fortin, Nicol Tremblay, Jean-Maurice Harvey et Gérald Scullion.

Pierre Bourdeau a la Ville d’Alma gravé dans le cœur pour de multiples raisons dont le fait que la Cité de l’Hospitalité demeure une es plus belles villes en raison de sa dimension humaine. « C’est juste assez gros pour réaliser des choses tout en conservant la facilité d’accès auprès des élus et des décideurs », lance-t-il. « Je pars avec un petit regret, de ne pas être là pour finaliser le dossier de la rénovation du Centre Mario-Tremblay. C’est un joyau et ceux qui ont pensé à ce centre sont des visionnaires. Personne ne remet en question la nécessité du Centre Mario-Tremblay, il est indispensable. On doit juste trouver la bonne façon de le rénover »’ ajoute le haut fonctionnaire aujourd’hui un retraité.

Que va-t-il faire de ses journées à la retraite ? « Je vais prendre le temps de faire les choses ! Avec ma conjointe, on va rebâtir un équilibre maison/famille et on va poursuivre notre bénévolat au Centre hospitalier de Métabetchouan. La retraite, ce sera aussi m’appartenir. Mais je vais toujours conserver quelque chose de précieux : le plaisir de travailler avec les gens a toujours été mon plus grand bonheur et ça va continuer de l’être », de conclure Pierre Bourdeau.

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