Plus de 400 vies sauvées grâce à Denyse Gagnon

Par Laurie Fortin
Plus de 400 vies sauvées grâce à Denyse Gagnon
Denyse Gagnon est heureuse et fière de pouvoir aider les gens avec ses dons de sang. (Photo : Photo Trium Médias – Laurie Gobeil)

Penser que chaque fois qu’elle a fait un don de sang, quatre vies ont été sauvées, a représenté une véritable source de motivation pour Denyse Gagnon. Au point où, après 90 dons de sang, elle a eu envie d’atteindre le chiffre magique de 100.
Remplie de fierté, elle, sept autres femmes et 69 hommes de la région ont, récemment, reçu un certificat pour leurs 100 dons de sang.
Non seulement il s’agit d’une grande fierté pour elle d’avoir réussi cet accomplissement, mais ce l’est davantage parce qu’elle est une femme.
«On le réalise en entendant le nombre de femmes qui ont réussi 100 dons, c’est très rare. Elles tombent enceintes, ont leurs menstruations et manquent parfois de fer. Je suis très fière», explique-t-elle.
Fer
Par le passé, le manque de fer l’a contrainte à repousser certains dons. Pour éviter une situation pareille, la veille de son 100e don, Denyse Gagnon n’a pas hésité à manger l’aliment qu’on lui conseillait.
«J’étais vraiment fatiguée. Je craignais de ne pas passer mon taux de fer. L’infirmière m’avait conseillée de manger du foie de porc, alors je suis allée m’en chercher. Finalement, j’ai passé! J’avais tellement hâte d’atteindre mes 100 dons. C’est un chiffre qui se dit bien», lance-t-elle en riant.
C’est réellement en apprenant que l’on pouvait sauver des vies que Denyse Gagnon a décidé de faire son premier don, dans la vingtaine. Depuis, elle enchaîne les collectes.
Et ça continue!
Denyse Gagnon ne se fixe pas d’autres objectifs, mais elle continue à faire des dons, encore et toujours. Des collectes sont organisées quatre fois par année dans le secteur.
«Je suis rendue à 102 dons. Ça m’anime encore et j’ai toujours hâte. En décembre, il y a justement une collecte à Alma et si ça va bien, c’est certain que je vais être présente. J’ai toujours hâte d’une fois à l’autre!» a-t-elle conclu.

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