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Présidente de Richelieu International: Monique Banville veut redonner à la jeunesse

Janick Émond
Le 03 janvier 2020 — Modifié à 09 h 16 min le 03 janvier 2020
Par Janick Émond - Journaliste

Monique Banville a toujours eu la jeunesse à cœur. Pour preuve, la femme originaire de Kénogami est devenue la première Québécoise à accéder à la présidence de Richelieu International. Dans l’histoire de l’organisme, elle est seulement la troisième femme à être nommée présidente.

« Tout ça a commencé avec mes trois enfants, en fait. J’avais ouvert, à l’époque, une boutique de vêtements et j’ai commencé à m’impliquer auprès des marchands à Kénogami. Un moment donné, quelqu’un m’a recrutée pour que je rejoigne le club Richelieu et en même temps, j’étais impliquée dans les comités à l’école de mes enfants. C’est comme ça que tout a commencé pour moi », raconte-t-elle.

Après avoir gravi les échelons un par un, c’est au mois de juin 2019 qu’elle est devenue la présidente du club Richelieu International après avoir été proposée par d’autres membres. Au départ, même si elle ne croyait pas être prête, elle a accepté, réalisant ainsi un rêve.

« La première fois que j’ai assisté à un congrès, il y a 25 ans, je me suis dit que je deviendrais présidente pour montrer à mes enfants que c’est possible. Aujourd’hui, ils sont plus vieux, mais ma petite-fille était là lorsque j’ai été officiellement nommée et elle était vraiment fière de voir sa grand-mère occuper un tel poste. »

Mission

Rassembleuse de nature, Monique Banville s’est fixé comme objectif en devenant présidente de rassembler tous les clubs, puisque l’Europe s’est séparée il y a quelques années du regroupement international.

Elle était d’ailleurs en Belgique, à la fin du mois de novembre, afin de rallier l’Europe avec le reste du monde.

« Peu de temps après que je sois devenue présidente, j’ai eu des demandes de rapprochement. Je m’en vais donc conclure l’entente pour qu’on se rassemble. Il ne reste qu’à déterminer les conditions », explique-t-elle, quelques heures avant de prendre l’avion.

Également, afin de rajeunir les membres du club, elle a formé un comité pour l’environnement, composé seulement de jeunes. De plus, elle a mis sur pied un comité jeunesse pour attirer cette clientèle.

Implications

En plus de tout ça, Monique est la présidente du Club Châtelaine, qui offre des bourses aux jeunes universitaires.

Elle a aussi suivi dernièrement une formation d’accompagnement à la naissance, où elle accueille des bébés qui viennent au monde.

« Maudit que c’est dommage que je sois rendue vieille! J’aurais aimé avoir une autre vie tellement il y a des choses que j’aurais aimé faire, comme travailleuse de rue. »

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