Actualités

Temps de lecture : 2 min 55 s

Produits forestiers Résolu encaisse une autre perte de 30 M $

Le 07 mai 2015 — Modifié à 00 h 00 min le 07 mai 2015
Par Karine Desrosiers

FORET. Signe que la crise forestière continue à faire des ravages, Produits forestiers Résolu Inc enregistre une perte nette, avant les éléments hors gestion courante, de 30 M $, soit 0,32 $ par action, pour le trimestre clos le 31 mars dernier, contre une perte nette, avant les éléments hors gestion courante, de 26 M $ et de 0,27 $ par action pour la période correspondante de 2014.

La direction de PFR a rendu public ce matin ses résultats financiers provisoires du premier trimestre.

Ainsi, les ventes du trimestre ont atteint 920 M $, en baisse de 96 M $, ou de 9 %, en regard de celles du premier trimestre de 2014. La perte nette selon les PCGR est de 33 M$, soit 0,35 $ par action, contre 50 M$ et 0,53 $ par action pour le premier trimestre de 2014.

« Les résultats du trimestre ont été surtout affectés par la baisse des prix de vente de la pâte commerciale et des produits du bois conjuguée aux conditions extrêmement difficiles du marché mondial du papier journal », souligne Richard Garneau, président et chef de la direction.

Et de poursuivre: « Même si les prix de vente ont fléchi ce trimestre par rapport à leur sommet récemment enregistré, nous sommes toujours confiants en regard des perspectives d'avenir des secteurs du bois d'œuvre et de la pâte. Nous sommes persuadés que nous créerons une valeur importante grâce à nos investissements, en particulier avec la nouvelle capacité résultant des deux nouvelles scieries ontariennes et du projet du lessiveur en continu de l'usine de pâte de Calhoun. »

L'entreprise croit au potentiel à long terme du marché mondial de la pâte, notamment dans les produits qui utilisent la pâte commerciale, comme le papier tissu en Amérique du Nord, qui est un consommateur de plus en plus important de la pâte produite par PFR.

« Par contre, les récentes fermetures de nos installations de fabrication de papier journal et de papiers pour usages spéciaux témoignent de notre capacité d'adaptation aux conditions changeantes du marché du papier. Manifestement, notre intention est de générer le plus de valeur possible avec nos actifs, en rationalisant notre production afin d'optimiser nos usines les plus rentables, d'éliminer les coûts fixes et d'éviter les frais onéreux associés aux arrêts successifs de production », de poursuivre Richard Garneau.

Produits

Le secteur Pâte commerciale a dégagé un bénéfice d'exploitation de 10 M $ pour le premier trimestre, soit 3 M$ de moins que celui du trimestre précédent. Le prix moyen de l'ensemble des ventes a fléchi de 29 $ la tonne métrique (4 %), à cause de la baisse du prix de vente moyen de la pâte de résineux et de la pâte en flocons.

Le bénéfice d'exploitation du secteur Produits du bois est de 5 M $ pour le trimestre, soit 13 M $ de moins que celui du trimestre précédent. Les volumes expédiés ont augmenté de 1 %, atteignant 393 millions de pieds mesure de planche (pmp), alors que le prix de vente moyen a baissé de 25 $ le pmp, ou de 7 %, en raison d'un recul du prix de marché.

Pour le premier trimestre de 2015, le secteur Papier journal a enregistré une perte d'exploitation de 6 M $, contre un bénéfice d'exploitation de 15 M$ pour le quatrième trimestre de 2014. Les volumes expédiés ont diminué de 63 000 tonnes métriques, ou de 11 %, reflétant une baisse saisonnière de la demande et l'effet des mesures de rationalisation de la production que la Société avait prises en 2014, entre autres, afin de s'adapter aux conditions du marché. Le prix de vente moyen du secteur s'est replié de 34 $ la tonne métrique, ou de 6 %.

Le secteur Papiers pour usages spéciaux a dégagé pour sa part un bénéfice d'exploitation de 1 M $ pour le premier trimestre, en baisse de 3 M$ par rapport à celui du trimestre précédent. Le prix de vente moyen n'a pratiquement pas changé, mais les volumes expédiés du secteur ont diminué de 14 % (61 000 tonnes courtes), surtout en raison d'une baisse saisonnière de la demande et des mesures de rationalisation de la production prises en 2014.

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES