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Quartier de mini-maisons à Saint-Nazaire : Le projet n’a pas eu l’effet escompté

Janick Émond
Le 06 septembre 2019 — Modifié à 09 h 17 min le 06 septembre 2019
Par Janick Émond - Journaliste

En lançant, à l’automne 2017 à Saint-Nazaire, le premier écoquartier de mini-maisons sur fondation, sur roues et de maisons conventionnelles au Québec, le promoteur du projet Bruno Boily s’attendait à un plus gros engouement.

Près de deux ans après le début du projet, seulement douze terrains ont trouvé preneurs, alors qu’il en reste encore un peu plus d’une quarantaine à vendre.

Depuis, la compagnie Vivre en mini a délaissé le projet, faute d’acheteurs et de clients sérieux. L’entreprise, qui était partenaire dans le développement de ce quartier, a d’ailleurs déclaré faillite.

« Il y a eu beaucoup de monde au début qui s’est montré intéressé, mais il n’y a jamais eu énormément de personnes sérieuses. Encore aujourd’hui, je me demande ce que ça prendrait pour attirer des gens, j’aimerais avoir les réponses et savoir pourquoi ça n’a pas levé », commente Bruno Boily.

Il poursuit en mentionnant qu’il s’agit pourtant d’une belle alternative pour les personnes qui souhaite se sortir d’un appartement, tout en demeurant dans une petite résidence. De plus, il s’agit d’une belle option d’accéder au marché de l’immobilier, selon le promoteur.

Le plan du quartier, divisé en cinq ilots.

Le quartier

Divisé en cinq ilots d’au moins six propriétés et organisé sous forme de condominium, le quartier situé à moins de cinq minutes en voiture du village de Saint-Nazaire offre des terrains d’une superficie allant de 700 à 20 000 pieds carrés.

Chacune des résidences a accès à l’eau courante, à un système d’aqueduc, aux services cellulaires et internet, de même qu’à une fosse septique.

« C’est vraiment un coin tranquille. On a tous les avantages de vie en forêt, comme la cueillette de petits fruits ou encore des sentiers pédestres, mais en même temps, nous sommes près de tout », lance Bruno Boily.

Les résidents ont accès à un four à pain au cœur du village, tout juste à côté d’une aire de repos au bord d’un petit lac. Celui-ci pourrait d’ailleurs être ensemencé si la demande est là.

D’autres projets sont également sur la table, tels qu’un hôtel-motel, un dépanneur, un casse-croûte et un restaurant.

« Ce n’est pas la cohue, mais on voit qu’il y a toujours quelques personnes, de temps en temps, qui viennent voir. Le coin se développe tranquillement, mais sûrement », dit-il.

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