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Quelque 200 pompiers signent la nouvelle entente de travail

Le 17 mai 2012 — Modifié à 00 h 00 min le 17 mai 2012
Par Karine Desrosiers

C’est dans une proportion de 94 % que les quelque 200 pompiers qui oeuvrent pour les Régies intermunicipales en sécurité incendie des secteurs Nord et Sud ont accepté les termes de la nouvelle entente de travail qui régira leurs conditions de travail pour les quatre prochaines années. Ce mercredi, toutes les parties impliquées ont signé les textes de l’entente qui constitue en quelque sorte l’équivalent d’une convention collective de travail même si ces employés ne sont pas syndiqués.

Ces travailleurs sont réunis au sein du Regroupement des pompiers des secteurs Sud et Nord et composent un groupe de quelque 200 employés qui oeuvrent dans chacune des casernes de chaque municipalités réunis sous la structure des Régies intermunicipales Nord et Sud.

Lors de la mise en place de la structure, les parties avaient signé une première entente de cinq ans avec une clause permettant de rouvrir cette entente lors de la quatrième année.

C’est ce qui a été fait à la fin de 2011 pour amorcer une ronde de pourparlers. Basé sur l’expérience des quatre premières années, les changements apportés au niveau de chacune des casernes et des programmes de formation que les pompiers ont du suivre au fil des ans pour atteindre les niveaux de qualification requis, on en est donc venu à une nouvelle entente qui apporte notamment un ajustement majeur au niveau des salaires et des conditions générales de travail.

La rémunération tient compte du travail effectué par le pompier, soit en caserne, en prévention ou directement en intervention.

Pour en arriver à cette entente, on a analysé différents éléments. Notamment, le Service des incendies de Ville d’Alma est au centre des deux régie et embauche des pompiers qui sont syndiqués et bénéficient d’avantage en conséquence des obligations reliées à offrir un service sur un territoire de plus de 25 000 habitants en comparaison à des services opérant dans les municipalités de moins de 5000 habitants.

On a donc travaillé pour établir un juste milieu reconnaissant notamment la performance de ces pompiers qui ont atteint des niveaux de formation comparables à ce que les pompiers de Ville d’Alma ont acquis.

La nouvelle entente de travail satisfait grandement les parties et les deux régies intermunicipales, Nord et Sud, vont continuer à disposer d’un budget annuel de quelque 60 000 $ à 70 000 $ pour parfaire la formation de leurs membres.

La couverture du schéma de risques en incendies sur le territoire de la MRC Lac-St-Jean-Est, avec ses deux régies Nord et Sud et le service central à Alma est un modèle unique au Québec qui fait déjà l’envie de bien d’autres MRC qui y trouvent la solution idéale pour répondre aux exigences du ministère de la Sécurité publique en cette manière.

D’ailleurs, le directeur du Service des incendies de la Ville d’Alma, Bernard Dallaire, est régulièrement invité à des colloques ou séances de travail afin de présenter le modèle Lac-St-Jean-Est, son organisation et son efficacité sur un territoire où l’on retrouve une ville-centre et de plus petites municipalités autour. La Loi exige le même niveau de qualité de services partout et ici, on a trouvé la formule magique d’entraide et un juste partage des équipements entre les municipalités afin de multiplier l’efficacité tout en limitant les coûts d’intervention ou de prévention.

Pour tous les détails de ces événements et pour d'autres nouvelles, visitez régulièrement le www.lelacstjean.com ou inscrivez-vous à notre envoi quotidien.

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