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RTA trouve dommage de ne pas être invitée

Le 11 février 2015 — Modifié à 00 h 00 min le 11 février 2015
Par Karine Desrosiers

CONSULTATION. Rio Tinto Alcan trouve « dommage » de ne pas avoir été invitée par les trois MRC de Lac-St-Jean-Est qui, le 19 février prochain, à St-Félicien, rencontreront quelque 150 « Partie prenantes » dans le dossier de gestion du lac Saint-Jean.

Les représentants du Comité de suivi pour un mode de gestion durable du lac Saint-Jean ont lancé quelque 150 invitations à cette rencontre où ils feront part de la démarche à suivre dans l’atteinte d’un consensus et des attentes et objectifs poursuivis à l’intérieur du comité des parties prenantes.

La réplique de RTA est venue par l'entremise de Claudine Gagnon, conseillère principale / relations médias.

« Nous trouvons dommage d’apprendre que plus de 150 parties prenantes du lac Saint-Jean ont été invitées à la rencontre organisée par les MRC la semaine prochaine et que Rio Tinto Alcan n’en fasse pas partie. Nous nous questionnons sur le fait de ne pas être considéré comme une partie prenante du lac Saint-Jean alors que nous assurons la gestion du lac Saint-Jean depuis près de 90 ans et que depuis bien avant 1986 (année du décret), nous sommes en contact avec les représentants du milieu et nous avons effectué des travaux de stabilisation des berges pour un montant de près de 100 millions de dollars, entre autres », souligne la porte-parole de la compagnie.

Et de poursuivre: « Nous sommes en communication constante avec les MRC et leurs représentants. Ceux-ci connaissent très bien la démarche innovante adoptée par Rio Tinto Alcan et les étapes à venir. Cette démarche permettra aux parties prenantes d’influencer en temps réel le contenu de l’étude d’impacts qui sera déposée au MDDELCC. »

Rappelons que dans un communiqué de presse émis mardi, le Comité de suivi pour un mode de gestion durable du lac Saint-Jean soulignait qu'à leurs yeux, Rio Tinto Alcan ne possède pas la légitimité suffisante pour procéder à des arbitrages parfois délicats et à l’établissement de consensus sociaux importants tel qu’ils l’ont affirmé à maintes reprises.

Dans ce communiqué, les préfets réaffirment que le comité possède la légitimité pour associer les parties prenantes dans la construction d’un consensus sur un mode de gestion du lac Saint-Jean

« Dans ce contexte, nous croyons que le comité de suivi pour le mode de gestion durable du lac Saint-Jean représenté par les élus des trois MRC constitue l’instance toute désignée pour s’associer des parties prenantes concernées par la gestion du lac Saint-Jean », affirmait alors André Paradis, préfet de la MRC Lac-St-Jean-Est et président du comité de suivi de la gestion durable du lac Saint-Jean.

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