Services de garde et CPE: La CSN à la défense du réseau québécois

Services de garde et CPE: La CSN à la défense du réseau québécois

GARDERIE. Le Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay-Lac-Saint-Jean (CSN), lance une campagne régionale d’information et de sensibilisation sous le thème Un réseau qui fait grandir, auprès des parents et de la population.

À l’instar d’autres régions, elle souhaite obliger le gouvernement Couillard à cesser ses attaques contre les services de garde et, notamment, réinvestir pour ainsi en assurer la qualité.

« Depuis des années, le réseau des services de garde éducatifs à 5$ puis à 7$ est mis à rude épreuve », explique Nathalie Duperré, présidente du Syndicat des travailleuses des CPE et des bureaux coordonnateurs du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Hausses tarifaires

« C’est encore plus vrai aujourd’hui en raison des politiques d’austérité du gouvernement libéral alors qu’il a imposé, sans débat, des hausses tarifaires sans précédent, mettant en cause l’universalité et l’accessibilité aux services de garde si chèrement acquises au Québec », a ajouté Mme Duperré.

En effet, en CPE et en milieu familial régi, la contribution parentale a augmenté considérablement, passant de 7$ par enfant, par jour en 2014, à un maximum de 20$ en 2015. Une augmentation réalisée notamment en raison de la modulation des tarifs selon le revenu familial.

La CSN dénonce également que le gouvernement a procédé, depuis le 1er janvier, à l’indexation de tous les tarifs, entraînant ainsi des hausses chaque année.

Garderies privées

La CSN croit que les gouvernements libéraux successifs ont mis en place des mesures pour favoriser le développement des garderies privées.

« Ce n’est pas l’entente intervenue récemment avec les associations de CPE et de garderies privées sur les compressions budgétaires et la refonte du financement des services de garde qui va changer les choses », a affirmé Nathalie Reid, présidente du Syndicat des responsables de service de garde en milieu familial du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Pour elle, ce sont plutôt les parents et leurs enfants, ainsi que les travailleuses et travailleurs qui vont en payer le prix, plus précisément en raison des impacts sur la qualité des services.

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