L’an dernier, dans le cadre du projet de réalisation de Place des Cascades, Vile d’Alma avait investi 36 500 $ pour de la peinture fraîche sur les différents niveaux du stationnement à étage.
Lors d’une visite des lieux, vendredi dernier, en compagnie d’Audrey-Claude Gaudreault, responsable des communications à Ville d’Alma, il a été possible de visionner et photographier de nombreux graffitis sur les murs blancs du stationnement.
Des dessins de mauvais goût, des slogans haineux, des messages : les dessins réalisés avec de la peinture en aérosol détériorent une fois de plus les lieux. « On songe présentement à répertorier les actes de vandalisme sur le territoire afin de pouvoir chiffrer combien ça coûte aux contribuables ces gestes gratuits qui viennent détériorer des travaux payés à même l’argent des contribuables », souligne Audrey-Claude Gaudreault.
Caméras
Profitant de la séance du conseil municipal, Pascal Pilote, responsable du comité des travaux publics (et directeur général de la Plaza I) a dénoncé publiquement ces gestes gratuits qui viennent détériorer le mobilier urbain de la ville. « Ça m’inquiète de voir les investissements que l’on réalise au centre-ville et de constater ces gestes gratuits que certains posent, sans aucun respect du bien public »,a-t-il lancé.
Tout en rappelant les messages transmis à la Sûreté du Québec sur le sujet, le maire Marc Asselin s’interroge tout haut sur la possibilité de recourir à des caméras ou des équipements électroniques afin de surveiller les lieux et ainsi éviter les dommages inutiles. « Si on ne peut plus investir dans de belles choses, c’est questionnable », ajoute Sylvie Beaumont. À titre de responsable du Comité d’embellissement, elle rappelle que ce printemps, la ville a installé de petits îlots de fleurs pour enjoliver le pont St-Joseph. Un lundi matin, récemment, on a trouvé quelques une de ces îlots de fleurs qui avaient été arrachés et jetés à la rivière Petite-Décharge.
Frédéric Tremblay, conseiller du secteur centre-ville souligne que ce n’est pas d’hier que l’on enregistre des actes de vandalisme au centre-ville. Il y a des gens sortent des bars à 3 h du matin et qui s’amusent à briser tout ce qu’ils rencontrent.
Ce dernier n’hésite pas à ce que l’on fasse davantage de surveillance et ceux qui sont pris sur le fait, on envoie tout simplement la facture aux parents : que l’on fasse des exemples.
La sensibilisation demeure le meilleur moyen de contrôle de ces gestes répréhensifs.