TOUR SOLIDAIRE. Le Centre de solidarité internationale vient de lancer la 28e édition du Tour solidaire Promutuel qui aura lieu le 8, 9 et 10 août prochains, sur la Véloroute des Bleuets au lac Saint-Jean. Cette année, l’objectif de l’événement, est de recueillir 75 000 $.

Un vent de renouveau propulse l’organisation cette année ! En effet, le CSI propose à la population une nouvelle appellation pour son événement cycliste connu antérieurement sous le nom du Tour du Lac Promutuel pour le Burkina Faso et l’Équateur. Le Tour solidaire… puisqu’il évoque par son simple titre la valeur fondamentale qui fait vibrer l’organisation. Un nom plus court, plus accessible et plus évocateur.

Encore une fois, rythmes africains, danse latino, animations, dégustations seront au rendez-vous pour charmer les cyclistes qui participeront à l’événement.

De plus, de nouvelles boucles supplémentaires optionnelles seront ajoutées au parcours, de quoi respecter le rythme des débutants tout en offrant du défi aux plus aguerris.

Sans relâcher, le Tour solidaire Promutuel se met comme objectif de faire découvrir aux cyclistes de la région et de l’extérieur, les joyaux du terroir jeannois alors que plusieurs haltes chez les producteurs et des dégustations de produits locaux sont au menu!

Objectif financier

Depuis la toute première édition du Tour solidaire, ce sont plus de 7200 cyclistes qui ont entraidé et supporté des communautés du Sud par leurs coups de pédales et leurs levées de fonds personnelles.

L’édition 2013 fut remarquée par le plus haut montant moyen amassé par participant depuis ses débuts. Cette année encore l’objectif de l’événement, 75 000$, est de permettre à celui-ci de poursuivre sa mission de mise en œuvre d’actions de solidarité internationale avec la population québécoise au Burkina Faso et en Équateur.

En 2013-2014, le Centre de solidarité internationale du SLSJ a supporté trois projets majeurs grâce aux cyclistes. En Équateur, dans un premier temps, la Fondation MARCO a travaillé à l’implantation d’une agriculture biologique accessible et rentable en plus de favoriser une approche de développement par bassin versant.

Dans un deuxième temps, le projet avec le CEDIS a permis de doter une communauté rurale de tout un système de captation et de conduction d’eau et ainsi permettre à 72 familles de cultiver la terre et élever leurs petits animaux.

Finalement, au Burkina Faso, le travail se poursuit avec les populations et les associations partenaires pour assurer la protection, la mise en valeur et la gestion participative de l’un des deux seuls parcs de conservation du pays, soit le Parc national Kaboré Tambi.