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Traité sur l’autonomie: Gilbert Dominique vise toujours le 31 décembre

Le 11 novembre 2015 — Modifié à 00 h 00 min le 11 novembre 2015
Par Karine Desrosiers

MASHTEUIATSH. Le chef du Conseil de bande de Mashteuiatsh, Gilbert Dominique conserve l’échéancier du 31 décembre prochain pour signer le traité sur l’autonomie gouvernementale, malgré la suspension des négociations pendant la campagne électorale et les élections fédérales.

«Je demeure convaincu que si le gouvernement confirme ses intentions, notre cible demeure réalisable. J’ai bon espoir avec le nouveau gouvernement. La nouvelle ministre des Affaires autochtones et du nord, Carolyn Bennett connaît déjà assez bien les dossiers importants, car elle était porte-parole en matière autochtone dans l’Opposition. De plus, la nouvelle ministre de la Justice, Jody Wilson-Raybould est membre de la National We Wai Kai et elle a été chef régionale de l’Assemblée des Premières Nations de la Colombie-Britannique. Nous avons de grandes attentes à la suite de ces nominations», souligne l’invité du Cercle de Presse du Saguenay hier matin.

Soutien aux femmes violentées

M. Dominique a profité de cette rencontre pour réitérer son soutien aux femmes autochtones qui ont «osé dénoncer la violence à leur endroit».

«Le message est clair. Il faut que la violence faite aux femmes cesse et il ne faut jamais la tolérer. On doit également se regarder dans le miroir et constater que ça existe aussi dans notre milieu. Il faut travailler fort pour enrayer le phénomène. J’invite les femmes à dénoncer. Il y a une panoplie de services offerts particulièrement aux femmes pour leur permettre de se sortir de ce malheureux cercle vicieux».

Éducation

L’Éducation est un enjeu primordial pour la communauté Innu de Mashteuiatsh, selon son chef du Conseil de bande.

«Dans le passé, seulement deux ou trois enseignants provenaient de notre communauté. Nous avons développé nos ressources et aujourd’hui, 90 % du personnel enseignant sont membres des Premières Nations. Notre école primaire compte 280 jeunes, et il y en a 90 au secondaire. 50 % des jeunes utilisent le système de la société rendu à ce niveau. Nous voulons que nos jeunes puissent recevoir l’éducation qui permet de changer d’école comme bon leur semble, mais en plus, nous leur enseignons nos traditions, notre langue».

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