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Tyrolienne à Desbiens: tout simplement époustouflant !

Le 06 octobre 2011 — Modifié à 00 h 00 min le 06 octobre 2011
Par Karine Desrosiers

Époustouflant !: Un seul mot pour décrire l’essai des deux nouvelles tyroliennes installées au-dessus de la rivière Métabetchouan qui traverse la gorge du Parc de la caverne du Trou de la Fée à Desbiens. Le trajet dure quelque 22 secondes à l’aller et 30 secondes au retour, mais, suspendu à quelque 50 mètres au-dessus de la rivière, ces secondes d’extase en valent vraiment la peine.

Grâce à l’obtention d’une permission spéciale, mercredi le 5 octobre, 11 h, j’avais rendez-vous sur le site en compagnie de Gerry Desmeules, directeur général du Parc du Trou de la Fée; de Yannick Berger Sabattel, directeur de Prisme Équipements Canada qui a fait l’installation des équipements de même que Damien Gillot, technicien-cordiste qui nous accompagnait pour cette sortie.

« À mon goût à moi, c’est la plus belle tyrolienne au Québec en raison notamment du contexte géographique dans laquelle elle est installée. Le trajet est aérien et donne une vue géniale sur le site », explique Yannick Berger Sabattel pendant qu’il me donne les consignes de sécurité.

Préparation

Le harnais spécialement dédié pour ce type d’expérience est ultra sécuritaire. On se retrouve comme assis dans un siège de sangles qui passent entre les jambes, dans le dos, par-dessus la tête pour venir se refermer sur le devant.

À ce niveau, on retrouve la sangle principale au bout de laquelle se trouve le système de poulies que l’on place sur le câble d’acier de la tyrolienne. Deux autres sangles de sécurité sont attachées directement sur le câble, juste derrière la poulie.

Pour se rendre à la plate-forme de départ, on emprunte un petit sentier sur le bord du quel il y a un câble d’acier accroché aux roches, la ligne de vie, à laquelle on accroche un harnais de sécurité.

Une fois bien installés sur la plate-forme, Yannick s’assure que mes équipements sont bien en place. Il s’élance le premier et une vingtaine de secondes plus tard, il est rendu de l’autre côté du canyon, sur une plate-forme de réception accrochée à la paroi rocheuse. Il me fait alors signe: c’est à mon tour.

Je m’assure une nouvelle fois que j’ai bien réglé ma caméra vidéo car je veux immortaliser ce moment.

Un grand respire… un dernier regard autour de moi et je sens déjà mon cœur qui augmente ses battements, l’adrénaline faisait son effet.

Et c’est parti !

Quand mes pieds ont quitté la plate-forme et que mes oreilles ont été remplies du bruit sourd des roulements à billes de la poulie sur le câble d’acier, j’ai eu l’impression de voler.

Cette première tyrolienne s’étire sur quelque 150 mètres et dans sa première partie, elle traverse sur 40 mètres la bande boisée en bordure de canyon.

Quand on débouche au-dessus de la rivière, la vue est tout simplement à couper le souffle alors que l’on peut voir le site dans son ensemble, avec ses nouveaux aménagements de la promenade de la conduite d’eau, le secteur des vestiges et la passerelle accrochée à la paroi avec en arrière scène, la chute Martine et son barrage.

Avec une main sur le mousqueton de la poulie pour contrôler ma direction, je n’ai que quelques secondes pour filmer le paysage grandiose avant de reprendre la position pour la réception où Yannick m’attend.

Quelques pas à la même vitesse que la descente et l’arrivée se fait tout en douceur, directement dans la paroi rocheuse.

À partir de ce site, on s’accroche un mousqueton à un câble d’acier qui nous guide vers le sommet de la montagne où se trouve le sentier menant à la caverne.

On marche quelques 200 mètres pour arriver vers le site de départ de la deuxième tyrolienne qui se trouve en-dessous de l’observatoire.

Encore là, c’est accroché à un câble d’acier sur les roches que l’on descend vers l’étroit promontoire.

Même scénario de sécurité et on est prêt pour ce deuxième tracé de quelque 200 mètres.

Cette fois, je m’élance le premier, avec plus de confiance et caméra en main, je filme ce parcours tout aussi magnifique offrant lui aussi une vue unique.

À l’autre bout, la réception se fait toute en douceur et le 30 secondes du trajet m’a semblé être de longues minutes.

Pour 2012

Le site des deux tyroliennes est complété à plus de 98 % et il ne reste qu’à ajouter quelques matelas de sécurité aux endroits stratégiques.

Ce n’est cependant qu’à l’ouverture de la saison 2012 que ce nouveau produit attractif sera accessible au grand public.

Gerry Desmeules analyse présentement le marché afin de déterminer le prix d’utilisation de cet équipement et le type de forfaits qui sera offert.

Également, cette période donnera le temps de recruter le personnel et assurer leur formation pour bien encadrer les visiteurs qui voudront vivre cette expérience unique.

Dans la section photos, toutes les photos et vidéos de cette aventure.

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