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Un brin d’optimisme pour l’autocueillette

Janick Émond
Le 15 mai 2020 — Modifié à 12 h 35 min le 15 mai 2020
Par Janick Émond - Journaliste

La saison de l’autocueillette sera bien particulière cette année. Si rien n’est encore assuré quant à la possibilité d’ouvrir les champs pour cette pratique, les organismes et les agriculteurs ont une bonne idée des décisions qui s’en viennent.

« Au niveau de l’autocueillette de petits fruits, si les règles de distanciations sont respectées, je vois bel et bien la possibilité d’ouvrir les champs aux gens », mentionne le président de la COOP Nordbio, Réjean Côté.

La directrice générale de la Table agroalimentaire du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Nancy Ouellet, partage la même opinion.

« Si on se fit aux directives émises pour les marchés publics ou encore les serre-jardins, on peut prévoir que l’autocueillette sera autorisée cet été », indique-t-elle.

Ces directives seront similaires au protocole sanitaire mis en place dans les épiceries et marchés publics du Québec. Comme on peut le lire sur le site de la Table agro, les agriculteurs devront encadrer leur espace au moyen d’une entrée et d’une sortie et faire respecter une limite de visiteurs afin de maintenir les règles de distanciation sociale en vigueur. Ils devront également prévoir des stations de lavage des mains.

Réjean Côté laisse entendre que les producteurs agricoles de la COOP se montrent confiants de pouvoir ouvrir leurs champs au public.

« On n’a pas vu de vagues d’agriculteurs qui reculaient. L’indice que nous avons, c’est qu’il y a une hausse de demande des consommateurs et aucun producteur ne recule. On est capable de faire des présomptions, et dire qu’avec l’arrivée des mesures sanitaires, nous serons en mesure de tenir les activités », ajoute Nancy Ouellet.

Une baisse de clientèle ?

Il est difficile de dire, advenant que l’autocueillette soit permise, s’il y aura une baisse de la clientèle à ce niveau.

« Avec l’engouement des gens pour les produits locaux présentement, peut-être que les gens vont vouloir aller cueillir leurs fruits. Il y a donc peut-être un ajustement des horaires à prévoir afin d’accueillir le plus de monde possible », dit Nancy Ouellet.

S’il y a une baisse de clientèle, cela pourrait impacter d’autres secteurs d’activités des producteurs, selon Réjean Côté.

« Quand quelqu’un va dans les champs d’autocueillette, en grande majorité, il va aussi acheter d’autres produits. Les producteurs devront donc trouver des solutions si ça arrive. »

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