Mercredi, 24 avril 2024

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Une autre bonne saison à l’horizon pour les serres et les pépinières

Yohann Harvey Simard
Le 12 mai 2022 — Modifié à 22 h 50 min le 12 mai 2022
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Il semble que l’intérêt pour l’horticulture ne s’essouffle pas au Lac-Saint-Jean. Après une hausse fulgurante de la demande au cours de la pandémie, les serres et les pépinières de la région s’attendent à une autre bonne saison.

C’est que l’interdiction de voyager et les périodes de confinement en ont poussé plusieurs à se tourner vers de nouvelles activités, notamment le jardinage, explique la propriétaire des Serres Dame Nature, Rébéca Rouleau.

Or, quoique le retrait des mesures sanitaires pourrait renverser la vapeur, cette dernière estime que la forte demande devrait malgré tout se maintenir.  « On a bien l’impression que les gens vont être encore au rendez-vous puisque nous, ça fait un mois qu’on est ouverts et ça ne dérougit pas. »

Nouvelle tendance

Selon Rébéca Rouleau, la pandémie a amené une toute nouvelle génération à s’intéresser au monde de l’horticulture.

« On pensait que les 20 à 30 ans nous échapperaient, mais finalement, on voit qu’ils ont développé beaucoup d’intérêt. »

Les jeunes adultes ont été particulièrement charmés par les plantes d’intérieur, qui font fureur sur les réseaux sociaux depuis quelques années.

« On voit vraiment un intérêt très très marqué pour les plantes d’intérieur. C’est l’élément qui a connu la plus grande croissance depuis trois ans. C’est fou. Les gens les collectionnent. Ils s’en servent beaucoup pour la décoration. »

Aménagement paysager et inflation

Chez les plus âgés, il semble que les projets d’aménagement paysager resteront également assez populaires.

« On est déjà rendus au mois d’août au niveau du booking pour les contrats d’aménagement. Ça veut dire que les gens sont encore très intéressés. Après tout, il y a encore des insécurités par rapport aux voyages. »

Même son de cloche au Jardin Scullion, affirme son directeur général, Brian Scullion.

« On est complètement débordés au niveau des plans d’aménagement jusqu’en septembre. On est même obligés de refuser des contrats. »

Néanmoins, il reste permis de penser que l’inflation aura un impact défavorable sur les ventes, indique Rébéca Rouleau.

Du même avis, Brian Scullion se demandent également « si les gens auront autant d’argent à mettre sur leur terrain cette année. »

Autonomie alimentaire

En contrepartie, Rébéca Rouleau soutient que l’inflation entraîne également des répercussions favorables.

« Puisque tout coûte plus cher, les gens ont commencé à faire pousser leurs propres légumes. »

Ce sont d’ailleurs les ventes de plans de légumes et d’arbres fruitiers, tout de suite après celles des plantes d’intérieur, qui ont le plus augmenté au courant des dernières années.

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