Une expérience plus enrichissante qu’on pourrait le croire

Par Laurie Fortin
Une expérience plus enrichissante qu’on pourrait le croire

Valérie Savard et Patrice Arseneault ont décidé d’embarquer dans une toute nouvelle aventure il y a quelques mois, en accueillant un étudiant étranger, une expérience qui s’est avérée plus positive que ce qu’ils auraient pensé au départ.

Bien que certains ajustements aient été nécessaires, la jeune femme trouve son expérience encore plus profitable que ce qu’elle avait imaginé au départ.

« C’est mieux que l’idée qu’on se faisait. Je pense que l’expérience nous donne beaucoup d’aspects positifs, autant pour l’échange culturel que pour le fait de se trouver comme un autre garçon» confie-t-elle d’emblée, avouant avoir trouvé un gentil homme en la personne d’Alessandro Gasparinetti.

« Ma fille part aussi en mars, au Japon alors nous nous sommes dit que ce serait le bon moment de recevoir nous aussi. Ça faisait un bout que nous y pensions. »

De par son implication au sein du Club Rotary, elle connaissait bien aussi le principe, étant donné que l’organisation chapeaute aussi l’accueil d’étrangers par l’entremise d’un autre programme.

Alessandro Gasparinetti adore son expérience jusqu’à maintenant. Lui aussi se trouve chanceux d’être tombé dans une famille aussi active et sympathique. Si le lien a été un peu plus long à créer avec le frère, celui avec la sœur, plus âgée, et aussi plus extravertie, a été plus facile. Tous ensemble, ils font des activités pratiquement toutes les fins de semaine : ski de fond, alpin, voyage à Ottawa, Montréal, etc.

L’un des aspects qu’il a rapidement remarqué est l’accueil et la générosité des gens.

« Si je me rends à l’école à pied par exemple, c’est certain que quelqu’un va s’arrêter pour m’offrir de me reconduire », cite-t-il en exemple.

Il reconnait plusieurs points de ressemblance entre la culture québécoise et italienne, mais croit tout de même que les rassemblements familiaux sont plus nombreux chez lui.

« C’était rare que nous ne mangions pas ensemble la fin de semaine toute la famille au complet. C’était même rare que je me retrouvais seul alors qu’ici j’ai plus de temps. J’ai d’ailleurs découvert certains aspects de ma personnalité grâce à ça », indique celui qui a tout de même hâte de retrouver le côté festif de son pays d’origine.

Si l’hiver a été plus rude au départ, il n’a pas baissé les bras et a volontairement affronté les froids pour s’y habituer. Le jeune homme de 17 ans a hâte au retour du printemps, pouvoir profiter des plages avec ses amis avant son départ pour le mois de juillet.

Partager cet article