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Une lueur d’espoir pour les agences de voyages

Yohann Harvey Simard
Le 02 décembre 2021 — Modifié à 15 h 14 min le 02 décembre 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Les agences de voyages reprennent peu à peu leur vitesse de croisière. Après avoir traversé leur lot de turbulences depuis le début de la pandémie, elles se réjouissent de voir le téléphone sonner à nouveau alors que plusieurs assouplissements ont récemment été annoncés.

Il y a environ un mois, Ottawa a retiré la mise en garde sur les voyages non essentiels à l’étranger pour les personnes adéquatement vaccinées. Un soulagement pour Isabelle Desgagné, agente de voyage chez Voyage Vasco à Alma.

« À partir de là, les gens ont pu commencer à prendre des assurances, ce qui était impossible tant qu’il y avait la mise en garde », explique-t-elle.

Par exemple, dans l’éventualité où un voyageur testerait positif à la COVID-19 à la fin de son séjour, celui-ci pourrait maintenant bénéficier d’un dédommagement pour sa quarantaine.

« Ça l’a rassuré beaucoup de gens », poursuit Isabelle Desgagné, précisant qu’elle a ainsi pu récupérer environ 50% de ses ventes.

Bien que seulement 0,1% des personnes contractent le virus durant leur voyage, la crainte de faire partie des malchanceux en dissuadait encore plusieurs de partir à l’étranger, renchérit Ginette Tremblay de l’Agence par Groupe Voyages Québec d’Alma.

D’ailleurs, cette dernière a également vu les réservations bondir depuis les derniers assouplissements. « Ce ne sont pas encore les chiffres d’avant COVID, mais on s’en rapproche! Ça paraît que les gens ont hâte de voyager! »

Pas au bout de leur peine

Toujours en vigueur, l’obligation de subir un test de dépistage (PCR) demeure quant à elle un irritant pour certains voyageurs, particulièrement pour les parents dont les enfants sont restés à la maison.

« Pour les familles qui font garder leurs enfants, c’est une autre affaire. Si elles doivent rester 14 jours de plus là-bas en quarantaine, avec le travail, la gardienne, ça reste un pensez-y-bien », tempère le nouveau propriétaire de Club Voyages Alma, Gino Villeneuve.

C’est d’ailleurs avec impatience que ce dernier attend la disparition de toutes les restrictions. Malgré un engouement grandissant, « on ne se pète pas les bretelles », dit-il, rappelant que son entreprise n’a récupéré que 25% de ses ventes.

Tous au sud

Par ailleurs, malgré une légère reprise des voyages en Europe, tous s’entendent pour dire que c’est le sud qui a la cote en ce moment, avec en tête le Mexique, la République dominicaine et Cuba.

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