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Vente de tissu en ligne : Départ sur des chapeaux de roue pour Luna D’Avalon

Le 01 mai 2020 — Modifié à 15 h 31 min le 01 mai 2020
Par Julien B. Gauthier

Luna D’Avalon fait des design pour imprimer sur toute sorte de tissu, comme ceux des leggings, ou encore sur des bonnets. (Photo : courtoisie)

Après un an de travail, quatre entrepreneuses, dont trois de la région, ont lancé leur boutique de tissu en ligne, Luna D’Avalon, à la mi-avril. Déjà, l’entreprise connaît un succès plus grand qu’espéré.

« Ce projet a commencé il y a environ un an, avec une amie, Ruth Bouchard, qui travaillait dans une autre compagnie de tissu en ligne. Moi, j’avais déjà une petite entreprise de conception de couches lavables. De fil en aiguille, on a développé Luna D’Avalon et à la mi-avril, nous étions prêtes et avons lancé le site web », raconte l’une des propriétaires, Patricia Blackburn.

Dans le processus de création de l’entreprise, deux autres personnes se sont jointes à Ruth et Patricia, soit Sara Perreault et Anne-Sophie Bégin. Ensemble, elles forment le quatuor à la tête de la boutique.

« Luna D’Avalon, c’est de la précommande de tissu en ligne. Nous, on fait le montage et le design sur les tissus, qui sont ensuite imprimés en Chine. Les clients peuvent choisir sur notre site la fibre dont ils ont besoin et nous, on fait imprimer notre design dessus avant de leur envoyer. »

Succès

En quelque sorte, la crise actuelle a possiblement donné un coup de main à la boutique. Initialement, les propriétaires visaient le marché du Québec et de l’Ontario, pour éventuellement s’étendre ailleurs.

« Nous avons bénéficié du fait que des clientes ont partagé de nos créations sur les réseaux sociaux et des groupes de couture. Rapidement, ça s’est mis à circuler partout », explique Patricia.

Ainsi, quelques semaines après le lancement officiel de la boutique en ligne, Luna D’Avalon avait des clients de la France, des États-Unis, de l’Ouest canadien et même de l’Ile-de-la-Réunion.

« C’est devenu gros rapidement. Beaucoup plus gros que ce que nous avions prévu ! On ne se le cachera pas, les gens ont beaucoup de temps présentement pour coudre. Le momentum était donc bon et le partage a beaucoup aidé. »

Rapatrier l’impression

À long terme, les quatre filles ont pour objectif de ramener l’impression sur tissu au Québec, ce qui est difficile présentement.

« Notre rêve, ça serait donc de rapatrié ça et peut-être même d’ouvrir une usine régionale qui imprime sur le textile naturel », conclut Patricia Blackburn.

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