RÉGLEMENTATION. Le conseil municipal d’Alma poursuit sa réflexion et s’apprête à modifier sa réglementation concernant l’offre de cuisine de rue sur son territoire. L’expérience pilote menée depuis deux ans dans le secteur Isle-Maligne avec le camion « Le repère du clocher » s’est avéré positive et l’on analyse également la présence de tels camions/cantines au centre-ville, lors d’événements spéciaux et festivals.
« Il y a deux choses concernant la réglementation que l’on veut modifier. Il y a d’abord la question des « food truck » de façon saisonnière comme le Repère du clocher à Isle-Maligne. On est en évaluation pour voir si on va en faire quelque chose de permanent. Tout s’aligne assez bien pour que ça devienne permanent suite au projet pilote que l’on a renouvelé deux années de suite. Cette année, on va prendre une orientation définitive, mais le conseil ne s’est pas encore prononcé là-dessus », souligne dans un premier temps le conseiller Gilles Girard, responsable du Comité d’urbanisme de Ville d’Alma.
Notamment, pour cette question des saisonniers, Ville d’Alma est ouverte à d’autres expériences. Il faudra cependant que le camion/cuisine soit opéré par un restaurateur d’Alma et que le tout se fasse dans un secteur où leur camion de cuisine de rue sera situé à au moins un kilomètre d’un autre restaurant.
Naturellement, avant tout, l’opérateur devra démontrer qu’il y a véritablement un besoin réel pour un tel service dans le secteur choisi.
Au centre-ville
Il y a aussi les activités plus ponctuelles comme les festivals, dont ceux qui se déroulent notamment dans le périmètre du centre-ville d’Alma.
« Si tu organises un festival quelconque, tu t’arranges pour la question de la restauration. Ça dure deux jours ou une fin de semaine et c’était assez libéral à ce niveau-là et tu t’arrangeais comme promoteur avec ton festival pour l’aspect restauration pour avoir une cantine sur place. Ce que la Société de développement commerciale veut, c’est la possibilité de se prononcer sur l’aspect de la restauration. Nous, on a accepté. La SDC va être consultée par les organisateurs des festivals pour s’entendre sur la restauration afin de ne pas nuire aux restaurateurs sur place au centre-ville. Cependant, la ville se garde un droit de regard ultime sur la décision finale », d’ajouter Gilles Girard.
Cette consultation de la SDC ne s’appliquera que dans le périmètre couvert par la société, au centre-ville. Ailleurs dans la ville, ce sera la réglementation générale qui primera.
Réglementation
Pour arriver à cette fin, le conseil municipal doit cependant modifier les règlements de permis et certificats et de zonage.
Le projet de résolution a été déposé ce lundi et lors de la séance du conseil, le lundi 21 mars prochain, on passera à la 2e lecture, soit le moment où les personnes intéressées peuvent intervenir dans le cadre de la consultation publique qui se déroulera à ce moment.
Si rien n’accroche, la résolution suivra son cours et techniquement, elle entrera en vigueur au cours des prochains mois, mais avant le début de la saison estivale.—F.P.