INFRACTIONS. Le conseil d’administration du Collège d’Alma a décidé de prendre le taureau par les cornes pour faire respecter la loi sur ses différents stationnements. Il confie à Ville d’Alma la compétence en la matière et l’invite à faire le ménage en quelque sorte.
Depuis plusieurs années déjà, le stationnement sur les terrains du Collège et dans les rues avoisinantes est un véritable capharnaüm. La multiplication des places de stationnement est insuffisante afin de répondre à une clientèle croissante d’élèves qui utilisent leur propre véhicule pour se rendre à l’école. La mise en place de quelques stationnements dédiés pour le covoiturage est une solution appliquée, mais qui a ses limites.
Le jour, le stationnement déborde sur toutes les rues avoisinantes et sur les terrains du collège, les gens se faufilent à qui mieux mieux pour utiliser chaque petite place disponible, en empiétant un peu partout.
Protocole d’entente
Ce lundi, Ville d’Alma a d’abord accepté un règlement lui permettant de négocier des entente avec tout organisme ou propriétaire afin que la Ville puisse avoir compétence sur les terrains de celui-ci pour y émettre des constats d’infraction et y faire appliquer la réglementation concernant la circulation et le stationnement en vigueur à cet endroit.
Une telle entente est donc conclue avec le Collège d’Alma qui transfert à la Ville le pouvoir de réglementer l’usage de ses voies d’accès et aires de stationnement comme s’il s’agissait d’une propriété publique.
Dès que le protocole d’entente aura été signés au cours des prochains jours, les agents de stationnements de Ville d’Alma auront tous les pouvoirs de se rendre sur les terrains de stationnement du collège pour y émettre les constats d’infraction pour le non-respect de la réglementation sur les stationnements en général, sur les espaces réservés pour les handicapés et les détenteurs de vignette pour le covoiturage de même que les mauvais stationnements sur les voies d’accès.
Ça risque certainement de grincer des dents lors des premières interventions de ces agents de stationnement, mais de toute évidence, la direction du collège a atteint son seuil de tolérance dans ce dossier et a décidé d’agir.
Hier soir, il a été impossible de savoir si l’argent des billets de stationnement s’en irait dans les coffres de la Ville ou si le Collège pourrait compter sur ces revenus pour éponger une partie de son déficit qui ne cesse de croître !—