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Vitrerie Boily investit dans son avenir

Janick Émond
Le 14 août 2020 — Modifié à 14 h 33 min le 14 août 2020
Par Janick Émond - Journaliste

La Vitrerie Boily d’Alma investit dans son avenir. Officiellement, Anne Karine Lavoie et Guy Bherer sont les nouveaux propriétaires de l’entreprise, succédant ainsi à Nicolas Boily.

Ce dernier avait acheté la vitrerie, fondée par son père en 1971, il y a une vingtaine d’années. Après 33 ans au sein de l’entreprise familiale, il était venu l’heure de passer le flambeau.

« J’ai décidé de vendre, non pas parce que je voulais arrêter de travailler ou partir à la retraite, mais parce que je voulais assurer la pérennité de l’entreprise. La main-d’œuvre est un grand défi actuellement et j’ai la chance de pouvoir compter sur des employés de longue date et de confiance. En mettant ainsi la vitrerie entre leurs mains, je m’assure de la pérennité de la vitrerie », explique Nicolas Boily.

Malgré la vente, Nicolas Boily ne compte pas quitter l’entreprise de sitôt.

« Je continue de travailler encore ici, le transfert s’est fait simplement afin que l’entreprise perdure dans le temps pour encore plusieurs années. Je prévois demeurer encore une dizaine d’années ici. La transaction officielle est faite depuis le temps des Fêtes, mais la passation va se poursuivre encore sur une longue période. »

 

Guy Bherer.

 

Long processus

Les premières discussions pour la passation de l’entreprise ont débuté il y a environ cinq ans, fait savoir Nicolas Boily.

« Guy, ça fait 25 ans qu’il travaille ici. Anne-Karine, ça fait une bonne dizaine d’années. Ce sont deux personnes dynamiques et travaillantes, qui représentent bien l’entreprise. Donc il y a cinq ans, nous avons commencé à travailler sur la vente de la vitrerie. On y va graduellement. Tranquillement, je fais la passation de l’entreprise vers eux. On fait ça comme ça pour ne pas menacer l’entreprise, qu’il n’y est pas de risques financiers. »

Nicolas ajoute : « Aujourd’hui, pour assurer la pérennité d’une entreprise, dans un contexte de manque de main-d’œuvre, il faut faire un transfert. Moi, je suis rendu à 52 ans et c’était le temps de le faire. »

Projets

Même si le transfert de l’entreprise ne changera rien dans sa structure, de nombreux projets sont en route. La vitrerie fonctionne à plein régime et des développements se feront afin que le roulement soit encore plus efficace.

« On va avoir des développements au niveau de la machinerie et des installations, dans le but de contrer le manque de main-d’œuvre. »

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