Pendant mes vacances estivales, j’ai une habitude assez étrange. Alors que le soleil tente de se frayer difficilement un chemin dans la région, je profite de certaines soirées fraîches pour me «taper» des séries télé en rafale. Je consomme énormément de sport entre l’automne et le printemps, ce qui fait que je manque de temps pour regarder les buzz d'Amazon Prime, Crave ou Netflix. Il s’agit là d’une question de priorité. Depuis quelques années, les gens ne font que parler des séries télé. Non pas que le bon vieux film soit désuet, mais les séries ont pris énormément de place. Dans le temps, il fallait absolument voir tel film; maintenant, tu es anormal si tu n’as pas regardé Game of Thrones. À partir de maintenant, et ce, après avoir visionné la troisième saison de Squid Game, je me suis fait une promesse: c’est fini les séries! Attention, je risque de jouer au «divulgâcheur» lors des prochaines lignes.
Squid Game était une série parfaite avec des acteurs inconnus, un concept audacieux qui se passe en Corée du Sud. Rien ne laissait présager un tel succès et pourtant, Netflix a battu un record avec 111 millions de visionnements en seulement 27 petits jours. La fin de la saison 1 était parfaite, mais face à un tel succès, on décide de faire une suite. Quel fiasco. Des longueurs et surtout des absurdités comme la naissance d’un bébé en plein jeu pendant que des adversaires se poignardent. Pour les initiés de la série, ce bébé est possiblement le premier de l’histoire de la télé qui n’a jamais eu besoin qu’on lui change sa couche. J’ai littéralement perdu 12 heures de vie parce que… je voulais voir la fin! Ben oui, encore! Combien de séries j’ai dû me taper 1, 2 ou même 3 mauvaises saisons parce que je voulais voir la fin? Dexter, Lost, House of Cards! Le Québec ne donne pas sa place non plus. Est-ce que vous pensez que Lance et Compte n’a pas été assez étiré? Pour les plus vieux, souvenez-vous de la série américaine Dallas où les producteurs ont dû «scraper» une saison complète et la transformer en rêve pour faire revenir Bobby Ewing à la vie. Je me fais donc la promesse de décrocher automatiquement d’une série quand celle-ci va tomber dans le ridicule. Je viens de le faire avec Cobra Kai et je ne me sens pas plus mal. La télé, c’est comme la cuisine: quand on met trop de jus de tomate dans la sauce à spaghetti, c’est pu mangeable!
Avant de vous laisser, je voulais vous faire part du petit défi que je me suis lancé lors de mes 3 semaines de vacances: absence des médias sociaux! Après 1 semaine, je peux vous dire que ça fait du bien. Beaucoup moins de lourdeur, de chialage et de vidéos inutiles dépourvues de matière grise que j’aime regarder. Inversement, personne ne s’ennuie de mes assiettes de bouffe, de mes vinyles rares et de ma présence dans une microbrasserie de la région. Je reviendrai bien sûr actif, mais dans l’intervalle, je comble mon temps avec la lecture. En 5 jours, je me suis tapé 2 biographies. Peut-être que ça va me rendre plus brillant… Ça serait l’temps!