Chroniques

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Plus de sexologues, pour une meilleure éducation

Le 03 mars 2021 — Modifié à 10 h 39 min le 03 mars 2021
Par Diane Lemieux

Suite à une discussion, j’ai réalisé que les jeunes des écoles secondaires et collégiales manquaient généralement de connaissances en ce qui concerne la presque globalité de ce qu’est la sexualité.

En effet, les jeunes n’ont souvent que pour exemple la pornographie et ce qu’ils peuvent voir dans les films, mais cela n’est pas la réalité. De plus, il y a de nombreuses familles où le sujet est tabou ou bien dans lesquelles les parents ne sont pas à l’aise ou en mesure de pouvoir informer leurs enfants adéquatement.

Donc c’est pourquoi il m’est venu à l’idée qu’il manquait un service de sexologie dans les écoles pour répondre à des nécessités qui n’ont pas encore été évoqués. Je vois déjà quelques personnes se prononcer sur les cours de « sexualité » qui sont offerts lors de l’enseignement secondaire. Ce que je pense de ces cours est que, effectivement, ils sont utiles pas rapport à l’apprentissage de ce qui englobe la contraception et les maladies transmissibles sexuellement, mais selon moi, les jeunes ont besoins d’être éduqués de façon plus précise, que ce soit par de la prévention ou seulement avec de plus amples connaissances de l’intégralité du sujet.

De mon point de vue, les sexologues devraient être présent(e)s dans les écoles pour pouvoir aider à identifier, à comprendre et à interpréter divers aspects de la sexualité avec les jeunes femmes ou jeunes hommes dans nos écoles. Cette avancée aiderait bien des jeunes sur le plan émotionnel, puisque le fait de pouvoir en parler avec une personne neutre et outillée pourrait rassurer un grand nombre de jeunes qui rencontrent tous, à leur manière, cette étape de leur vie.

Anaïs ­Arnaud

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