Chroniques

Temps de lecture : 1 min 6 s

Transferts en santé: Ottawa dit «oui mais» au fédéralisme asymétrique

Le 13 septembre 2016 — Modifié à 00 h 00 min le 13 septembre 2016
Par

Transferts en santé: Ottawa dit «oui mais» au fédéralisme asymétriqueLa ministre fédérale de la Santé semble vouloir imposer des conditions aux transferts en santé que recevront les provinces, même si elle choisit avec prudence son vocabulaire.

Réagissant à la sortie, la semaine dernière, du premier ministre Philippe Couillard qui disait qu'il n'est pas question qu'Ottawa lui dicte où dépenser en santé, la ministre Jane Philpott a rappelé, mardi, l'engagement de son gouvernement pour le fédéralisme asymétrique en y ajoutant un «mais» insistant. Ainsi, selon la ministre, même si des ententes bilatérales seront disponibles pour les provinces, il serait préférable que toutes soient au même diapason.

La ministre a rapporté que dans ses discussions avec les provinces, elle a clairement indiqué que toute dépense supplémentaire en santé doit aller là où il y a les plus grands besoins, comme les soins à domicile et la santé mentale. Et les Canadiens, selon la ministre, s'attendent à ce qu'Ottawa sache où ira l'argent.

La ministre Philpott a fait ces commentaires à sa sortie de la réunion de cabinet, mardi après-midi.

Elle a également répété qu'à partir de l'année qui vient, le taux de croissance annuel des paiements de transfert en santé ne sera plus de six pour cent.

La semaine dernière, le premier ministre québécois et son ministre de la Santé, Gaétan Barrette, ont dénoncé la diminution du taux de croissance des transferts et la possibilité de conditions.

Mardi, Mme Philpott a voulu éviter les mots comme «condition» qui, à son avis, relèvent d'un vocabulaire provocateur.

La Presse canadienne

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES