Culture

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Chantale Potvin lève le voile sur la dépendance affective dans son roman « Des fleurs pour Rosy »

Le 13 mai 2015 — Modifié à 00 h 00 min le 13 mai 2015
Par Karine Desrosiers

MOTS. Enseignante à la Cité étudiante de Roberval, Chantale Potvin a publié récemment son 4e roman : Des fleurs pour Rosy. Dans ce roman de 125 pages, l'auteur met des mots sur ce fléau qu'est la dépendance affective.

Après avoir abordé l'enfer des pensionnats indiens, la drogue, le suicide et l'intimidation, l'auteur aborde un quatrième fléau qui ravage la société. À sa façon et avec sa maturité, Chantale Potvin souhaite démontrer ce que c'est d'aimer vraiment : « Une femme qui aime et qui a mal, ce n'est pas normal, idem pour un homme. Ce n'est pas ça l'amour. Ils calculent l'amour qu’ils ressentent versus la souffrance. On est loin de l'amour », mentionne Mme Potvin.

Ne s'improvisant pas psychologue, mais plutôt femme ayant de l'expérience et du vécu, Chantale Potvin souhaite aider les gens. Cette dernière espère laisser une trace positive à travers ses écrits : « Par l'écriture, je veux aider. Même à l'adolescence, il y a des jeunes qui aiment mal. Il y a des couples qui passent leur temps à se chicaner, à se tirailler, à se battre. Est-ce ça l'amour? C'est ce que je voulais présenter dans ce livre. Je voulais définir l'amour et dire que la souffrance n'est pas normale », mentionne l'auteur.

La dépendance affective est une maladie qui ravage l'esprit : « Il y a des gens qui sont contrôlants, dépendants et qui n'ont pas confiance en eux. Mon roman se veut l'histoire malsaine d'une femme souffrant de dépendance affective qui fait tout pour s'en sortir. Comment peut-on définir la dépendance affective? C'est un malaise qui ne peut être décelé si la personne qui en souffre ne sait pas ce que c’est. La dépendance affective, ce n'est pas un abcès. Ce n'est pas physique. Comment guérir de la dépendance, si on n'ignore ce qu'est la dépendance? », souligne Chantale Potvin.

Elle a donc profité de sa plume afin de définir cette maladie. Les lecteurs le découvriront à travers la relation de Jeanne et de « il ou lui ». Chantale n'a pas donné de nom à l'homme, ainsi le lecteur sera libre d'employé le terme qu'il veut pour parler de ce goujat : « Dans mes 4 romans, c'est celui-là que j'ai travaillé le plus. Je voulais trouver des mots juste et simple afin de faire comprendre ce terrible fléau. J'ose espérer que ce recueil aidera une personne », affirme Mme Potvin.

Chantale Potvin fera découvrir le fruit de son travail lors du lancement officiel qui a lieu le jeudi 14 mai, à 19 h, à la Bibliothèque George-Henri-Lévesque de Roberval.

 

 

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