Culture

Temps de lecture : 1 min 32 s

Clément Tremblay : Les mémoires d’un homme grandement impliqué

Janick Émond
Le 23 octobre 2020 — Modifié à 14 h 47 min le 23 octobre 2020
Par Janick Émond - Journaliste

À l’âge de 93 ans, l’Almatois Clément Tremblay a décidé de faire un retour sur sa vie et d’écrire ses mémoires sous forme de biographie.

C’est après avoir livré un témoignage sur ses expériences professionnelles devant un groupe d’anciens directeurs d’école, dont l’un de ses neveux fait partie, que Clément Tremblay a décidé de faire un retour sur sa vie et de mettre ses souvenirs par écrit.

« Pour mon témoignage, j’étais retombé dans mes souvenirs et j’avais pris des notes. Après avoir fait ledit témoignage, je me suis dit pourquoi ne pas continuer ? », raconte Clément Tremblay.

Il a débuté l’écriture à l’automne dernier pour finalement arriver avec un volume de 76 pages, agrémenté de nombreuses photos.

« C’était vraiment bien de retomber dans mes souvenirs. Je ne voyais pas le temps passer. »

Liqueur Saguenay

Clément Tremblay revient d’ailleurs sur sa carrière professionnelle, lui qui a travaillé toute sa vie pour la même entreprise, Liqueur Saguenay.

« Une carrière de 42 ans ! J’ai commencé à y travailler à l’âge de 18 ans et j’ai gravi tous les échelons. J’ai commencé comme aide-livreur à 18 ans, j’ai ensuite entrée dans le bureau comme commis, je suis par la suite devenu gérant de l’usine d’Alma à seulement 25 ans. »

Il raconte également avoir survécu à la fermeture de l’usine d’Alma en 1971, alors qu’il a été transféré dans les bureaux centralisés à Chicoutimi. Il y est devenu secrétaire, gérant de bureau et du personnel.

« On a déménagé à Chicoutimi et on y est resté jusqu’à ma retraite en 1987. »

Implications communautaires

Clément Tremblay a été très actif dans sa communauté. Dans ses mémoires, il y raconte avoir été dans l’organisation de la campagne de souscription pour la construction de l’Hôpital d’Alma et du grand séminaire de Chicoutimi.

Il a aussi été pendant quelques années marguiller pour la paroisse Saint-Joseph.

« J’ai aussi été le secrétaire-trésorier de <@Ri>La Patente<@$p>, une ancienne organisation secrète. On contrôlait des choses par en dessous. Par exemple, lors d’élections, on pouvait cibler un candidat pour qu’il devienne maire ou conseiller ou encore député en moussant sa visibilité. »

Il termine en ajoutant : « Quand je regarde tout ça, je peux dire que je suis très fier de ma vie. »

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