Culture

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Du Chemin des Anglais au Chemin des Mélèzes : Un retour sur l’histoire du Riverband Beachclub

Janick Émond
Le 06 septembre 2019 — Modifié à 10 h 49 min le 06 septembre 2019
Par Janick Émond - Journaliste

Après trois ans de travail et de recherche, le retraité de l’enseignement collégial Régis Larouche a lancé, au courant du mois d’août, son premier essai, Du Chemin des Anglais, au Chemin des Mélèzes.

Dans cet ouvrage, il parcoure les 60 années d’existence du Riverband Beachclub, situé sur un chemin riverain dans le rang des Îles à Saint-Gédéon.

« C’est évident que ça parlera sans doute davantage aux résidents actuels et passés du Chemin des Mélèzes, mais il trace des avenues souhaitées exemplaires pour toutes les collectivités de riverains », commente l’auteur.

L’idée d’écrire ce volume lui est venue il y a trois ans, alors qu’un ami et lui, tous deux propriétaires d’une des résidences du Riverband Beachclub, discutaient de ce groupe et de son fonctionnement.

Il faut dire que ceux qui habitent l’une des 10 résidences d’origines du club font partie du comité, qui est toujours actif aujourd’hui. Les membres se rencontrent une fois par année.

« Pendant qu’on parlait, on est venu à jaser des premiers qui étaient ici, qui ils étaient et comment ça se passait dans le club avant », ajoute-t-il.

Il s’est donc mis à faire des recherches, pour constater qu’il n’y avait pratiquement aucune archive sur la fondation du club. Ainsi, il s’est donné comme mission de l’écrire lui-même.

Une recherche difficile

Le travail n’aura pas été de tout repos et la recherche a été particulièrement ardue pour le retraité.

« De 1960 à 1970, avant que les premiers fondateurs commencent à vendre et s’en aller, on n’a pratiquement rien. Ils vivaient dans un petit cercle fermé et ne parlaient presque pas aux résidents aux alentours », raconte Régis Larouche.

Pour arriver à trouver de l’information, il a réussi à entrer en contact avec des enfants d’un fondateur, en plus de quelques personnes qui ont habité tout près à l’époque.

Au final, il se dit bien heureux du résultat. Il s’agissait d’ailleurs d’un premier ouvrage de cette ampleur. Autrefois professeur de français, son expérience en écriture lui a bien servi.

Une quarantaine de copies ont été imprimées et sont en vente au coût de 20 $. Elles peuvent être achetées directement auprès de Régis Larouche, mais quelques exemplaires sont également disponibles à la Librairie Harvey ainsi qu’à la Société d’histoire du Lac-Saint-Jean.

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