Culture

Temps de lecture : 1 min 37 s

En 2018-2019 : Le cinéma d’Alma a connu sa meilleure année

Janick Émond
Le 25 octobre 2019 — Modifié à 11 h 38 min le 25 octobre 2019
Par Janick Émond - Journaliste

« Ça va bien le cinéma à Alma, même que ça va extrêmement bien! »,

Le propriétaire du Cinéma du Complexe Jacques-Gagnon d’Alma, Ghislain Dubois ne cache pas sa satisfaction concernant l’achalandage de la dernière année.

Au cours de la semaine du 13 au 19 octobre, il a reçu les résultats de son exercice financier, qui s’est terminé le 31 août 2019. Il s’agit de la meilleure année en termes de revenus depuis plus de 10 ans.

Pour ce qui est du nombre de clients qui sont venus assister aux représentations cinématographiques dans l’année, il s’agit également d’une des meilleures des dernières années.

« Cet été, nous avons eu trois films qui ont fait exploser les chiffres. Histoire de jouets 4, Le roi lion et Menteur ont mieux fait en ce qui concerne l’achalandage que les meilleurs films des dernières années. Même le dernier film Avengers : Phase finale n’a pas réussi à faire mieux », dit-il, ajoutant devoir reculer 10 ans en arrière pour voir des films attirer autant de spectateurs.

Il faut dire que les films familiaux et les comédies attirent le grand public au cinéma d’Alma. Ainsi, il est impensable pour Ghislain Dubois de faire un virage comme le font des cinémas au Québec, dont celui de Jonquière, et servir des boissons alcoolisées.

« Avoir un établissement qui devient 18 ans et plus, ça couperait beaucoup trop notre clientèle. Présentement, on fonctionne bien comme ça, et nous n’avons pas l’intention de changer quoi que ce soit. »

@ST:La recette du succès

@R:Outre les blockbusters, le succès de son cinéma revient sur la quantité de films qui peuvent être présentés au même moment. Depuis les rénovations en 2012, le Cinéma du Complexe Jacques-Gagnon compte six salles de représentations.

« Avec autant d’écrans, on peut offrir une grande sélection de films, de présenter les nouveautés, ce qui permet justement d’attirer beaucoup de monde », mentionne-t-il.

Avant les rénovations, l’établissement ne comptait que quatre salles, ce qui n’était pas suffisant pour répondre à l’offre cinématographique.

« Il y avait trop de films qui sortaient et on ne pouvait pas tous les avoir. Les gens allaient donc ailleurs et on perdait du monde. Si on ne met pas une nouveauté immédiatement à l’affiche, ils l’oublient et il est trop tard. Les rénovations nous ont donc permis de présenter plus de films, oui, mais surtout de fidéliser notre clientèle », conclut-il.

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