Mercredi, 24 avril 2024

Culture

Temps de lecture : 1 min 36 s

Faute de sorties, on lit

Yohann Harvey Simard
Le 20 novembre 2020 — Modifié à 15 h 32 min le 20 novembre 2020
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Le marché du livre pourrait bien ne pas trop avoir souffert des aléas de la pandémie. La librairie Harvey d’Alma et la librairie Centrale de Dolbeau, les deux seules librairies indépendantes au Lac-Saint-Jean, semblent respectivement tirer leur épingle du jeu.

Soucieux de limiter leur sorties, les gens se tournent vers des loisirs auxquels ils peuvent s’adonner dans le confort de leurs habitations. Ce qui est une mauvaise nouvelle pour les bars et restaurants pourrait bien s’avérer être bénéfique pour les librairies.

« Je pense peut-être qu’on fait partie des rares commerces qui peuvent en tirer parti. Pas autant que ceux qui vendent du plexi glace, mais bon », fait valoir d’un ton rieur Richard Jean, copropriétaire de la librairie Harvey à Alma.

Alma : une lumière au bout du tunnel

Après avoir été obligée de fermer ses portes durant dix semaines au printemps, les ventes ont depuis commencé à reprendre du terrain.

« À la réouverture au début juin, on ne faisait pas nos chiffres dans les premières semaines. Mais dans le livre à partir de juillet, les ventes ont été bonnes. Comparées aux autres années, les ventes étaient similaires et même un peu meilleures. Mais ce n’est pas ça qui va rattraper nos pertes de l’année. »

En effet, ce ne sera pas évident, voire impossible pour la librairie Harvey de rattraper les pertes encourues en début d’année. Si les ventes en ligne ont pu pallier temporairement ces pertes, les frais de livraison qui sont particulièrement onéreux pour les marchés de cette taille n’invitent pas nécessairement le libraire à se réjouir. Pour Richard Jean, c’est bien dans la reprise des ventes en boutique que l’espoir réside.

Dolbeau : indemne, ou presque

À Dolbeau-Mistassini, le portrait est encore plus réjouissant pour la Librairie Centrale. Pour cause, l’établissement a pu bénéficier du statut de « service essentiel » du fait qu’il approvisionne notamment l’hôpital de la municipalité en divers articles de bureau et de papeterie.

« Nous on ne voit pas de grandes différences, c’est pas mal semblable à l’année passée. Mais pour le reste du centre d’achats, je sais qu’il y a beaucoup de commerces pour qui ce n’est pas le cas. C’est très tranquille, il y a eu beaucoup de fermetures. Nous on a eu l’avantage de ne pas avoir fermé pendant la COVID puisqu’on dessert les hôpitaux », rapporte Nadia Lavoie du département des ventes.

 

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