Le 27 janvier prochain, à 20h, la Boîte à Bleuets d’Alma accueillera le chanteur d’origine saguenéenne Michaël qui y présentera son spectacle À contresens.

«C’est le show le plus représentatif de mon parcours. Je me livre à propos de l’artiste que je suis devenu », explique-t-il.

Il y propose un programme éclectique qui va dans toutes les directions, aussi bien avec des chansons originales qu’avec des reprises de Metallica, des Backstreet Boys, etc.

« Je m’amuse énormément ». On y retrouve aussi un peu de lyrique classique. Sur scène, il est accompagné de trois musiciens et de l’un de ses fils, Tom-Éliot.

Ayant déjà à son actif quatre albums, Michaël en prépare actuellement un autre, cette fois-ci avec des chansons originales.

« C’est le projet personnel sur lequel je me penche le plus pour 2019. J’aime créer et parfois aussi en collaboration. »

Résidant aujourd’hui à Montréal, cet ancien étudiant du Collège d’Alma offre du coaching ainsi que des cours privés en chant, dans la métropole.

Par ailleurs, la peinture prend de plus en plus de place dans sa vie. Il s’exprime avec de l’acrylique et parfois aussi avec des techniques mixtes.

« La peinture fait de moi un artiste plus complet. L’an dernier, ce fut une belle année, puisque j’ai été parrain d’honneur du Symposium international de peinture et sculpture du Saguenay-Lac-Saint-Jean. »

Garder l’équilibre

Ses deux fils, Tom-Éliot, 18 ans, et Sam-Éloi, 16 ans, tous deux comédiens, ont de l’intérêt pour le domaine artistique, mais en même temps ils sont conscients de la réalité de ce milieu.

En effet, c’est un métier où les contrats ne tombent pas du ciel. Mais Michaël a trouvé la façon de garder l’équilibre et de rester serein face à cela. En diversifiant ses centres d’intérêt, avec le chant, l’enseignement et la peinture, il veut s’assurer d’avoir continuellement des projets en vue.

« Je n’attends pas les opportunités.Je suis toujours dans l’action. »

Par ailleurs, il croit en l’importance de réaliser des projets significatifs, comme ce voyage de trois mois qu’il a effectué avec les membres de sa famille, en Inde, en 2016. Ils y ont fait du travail humanitaire pour aider la population et cette expérience enrichissante les a marqués pour la vie.

« Ça fait du bien à l’être humain et ça nous ramène les pieds sur terre. »