Culture

Temps de lecture : 1 min 35 s

Prisme Culturel : L’école de danse à l’aube de ses 50 ans

Janick Émond
Le 22 novembre 2019 — Modifié à 10 h 34 min le 22 novembre 2019
Par Janick Émond - Journaliste

« C’est une fierté de voir où l’école est rendue. Au départ, nous n’avions que 20 jeunes et maintenant, en 2019, c’est approximativement 950 élèves que nous avons dans la région », lance la cofondatrice du Prisme Culturel, France Proulx. En 2020, l’école de danse soufflera ses 50 bougies.

Le tout a commencé alors que France, qui enseignait le ballet au Saguenay, en plus d’être aux études à l’université, a été approchée par deux enseignantes d’une école à Saint-Bruno.

« Elles faisaient un petit projet avec leurs élèves, une pièce de théâtre et elles voulaient ajouter un volet danse à tout ça. J’ai donc embarqué dans le projet, mais une fois terminé, il y a eu une demande des parents pour avoir des cours de ballets à Saint-Bruno et ça a vraiment commencé comme ça. »

De fil en aiguille, le Prisme Culturel s’est incorporé en 1978, en plus de décentraliser ses services à Alma et à Jonquière, devenant ainsi la plus grosse école de danse dans la région.

« La décentralisation permet d’accueillir plus de jeunes, mais également de partager des connaissances, les ressources des différents endroits en plus du matériel. »

Mission

La mission première de l’école de danse, avance France Proulx, est de développer et de promouvoir les arts par la danse.

« On ne veut pas nécessairement former des professionnels, mais on veut former des individus. »

Également, elle veut que la danse soit accessible à tous. Ainsi, un partage des ressources entre les trois écoles se fait, comme les costumes qui sont réutilisés par exemple.

Reconnaissances

Aujourd’hui, le Prisme Culturel vit un heureux problème. Celui de faire passer ses élèves au niveau supérieur.

« Je parlais avec des écoles de danse professionnelle à Montréal et on me demandait comment je pourrais faire pour inciter les jeunes à se rendre là-bas. Nous avons tout ici, nous faisons tellement bien qu’en allant à Montréal, mis à part les professionnels, ils n’ont rien de plus », lance fièrement la cofondatrice.

Retraite

Après tout près de 50 ans, l’heure de la retraite approche pour France Proulx. Depuis un certain temps, elle commence à donner quelques-uns de ses chapeaux afin de se libérer de responsabilités.

« Tranquillement, je laisse ma place. Je suis confiante en laissant l’école à l’équipe en place et nous sommes présentement en train d’organiser mon remplacement tranquillement. »

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