Culture

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Raymond Mitchell, satisfait !

Le 27 juillet 2010 — Modifié à 00 h 00 min le 27 juillet 2010
Par Karine Desrosiers

L'artiste Raymond Mitchell est tout à fait satisfait de la tournure des événements alors que son œuvre « Inspiration Habitation » a retrouvé sa vraie position et sur un socle au ras du sol, comme l'artiste l'avait imaginée en 1966.

Cette vieille histoire qui remonte au moment où se déroulait à Alma le Symposium de sculpture, est maintenant chose du passé. « Quand Raymond Mitchell a effectué les travaux de correction, il était tout excité, comme un enfant », raconte Manon Pilote, coordonnatrice au service des Loisirs.

On a d'abord foré deux trous de part en part de la sculpture pour ensuite y introduire deux grosses barres de fer. Puis, on a refermé les trous avec un mélange de colle et de poussière de granit de sorte qu'absolument rien n'y parraît.

La suite de l'opération était un peu plus complexe. Une première grue a soulevé la sculpture qui pèse 28 000 livres pour la déposer délicatement sur une remorque pour l'amener quelque 75 pieds plus loin, vers son nouveau socle.

Là, elle a été posée par terre et une seconde grue est venue maintenir l'équilibre du bloc pendant qu'on le retournait dans le bon sens.

Puis, dans une troisième étape, on a posé la sculpture sur son socle définitif, sous l'œil admiratif de son créateur. « Ville d'Alma qui se veut une ville modèle se devait de redonner la reconnaissance envers cet artiste », ajoute Jocelyn Fradette, président du Comité des arts et de la culture.

Ce dernier tient d'ailleurs à remercier l'artiste pour sa collaboration et sa façon de faire dans le dossier. « Il est venu ici rencontrer des entreprises susceptibles de l'aider dans son projet et tout l'argent accordé a été dépensé ici, en matériaux et services », d'ajouter Jocelyn Fradette.

Ce dernier rappelle également qu'avec la nouvelle entente culturelle survenue ce printemps, à Alma, la Ville dispose de fonds importants pour soutenir le milieu de la culture soit 100 000 $ sur trois ans.

La somme de 15 500 $ consacrée pour corriger l'œuvre est partagée 50/50 entre Ville d'Alma et le ministère de la Culture.

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