Économie

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Boucherie PMA : Défier le temps et les modes

Janick Émond
Le 19 juillet 2019 — Modifié à 10 h 14 min le 19 juillet 2019
Par Janick Émond - Journaliste

Paul Gagnon a travaillé des années dans le domaine de l’alimentation avant d’ouvrir sa propre entreprise, Boucherie PMA, en 1985, sur la rue De Quen, à Alma. Une petite boucherie-épicerie de quartier comme on en voit presque plus aujourd’hui.

Ses deux fils Steve et Sacha ont repris le flambeau au début des années 2000, mais le paternel n’est jamais très loin. Il vient prêter main-forte par pure passion. Tout le monde le connaît et aime bien faire un brin de causette pendant qu’il prépare des viandes. Il chantonne en plus, à l’image du commerce fortement imprégné d’une atmosphère toute familiale.

Tout petit en comparaison avec les supermarchés d’alimentation qui ont poussé comme des champignons au cours des dernières décennies, la Boucherie PMA passe à travers les modes et le temps.

« Au lieu de voir ça comme un handicap, je crois au contraire que la taille de notre boucherie est une force. Notre service personnalisé et la qualité des produits que nous fabriquons nous-mêmes trouvent un écho auprès de la clientèle. On n’est pas dans la démesure, on a le temps de parler avec la clientèle et aussi de l’écouter », dit le copropriétaire Steve Gagnon.

Paul Gagnon n’hésite jamais à venir prêter main-forte à ses deux fils, lui qui a cofondé la Boucherie PMA, il y a maintenant 34 ans, véritable institution à Alma.

Main-d’œuvre et relève

La petite entreprise familiale n’échappe pas elle non plus à la rareté de la main-d’œuvre. Heureusement, il y a de la relève dans la famille. Les deux adolescentes de Steve et Sacha ont déjà le pied dans l’entreprise. Elles servent aux caisses.

Pour survivre et rester compétitif dans un domaine comme l’alimentation et particulièrement les viandes, la Boucherie PMA (premières lettres des prénoms des trois cofondateurs à l’origine : Paul, Michel et Aurèle) doit constamment s’adapter aux nouvelles réalités en offrant notamment une diversité de produits.

« Le service à nos clients est aussi important que la qualité des produits. Les mets préparés sont aussi très populaires aujourd’hui et ça aussi nous le faisons chez nous. Ça peut paraître cliché, mais la relation de proximité fidélise notre clientèle », poursuit Steve Gagnon.

Dire qu’il était d’abord analyste programmateur et son frère Sacha dans le domaine de la mécanique automobile. Ayant baigné dans cet univers dès leur plus jeune âge, les deux frères copropriétaires poursuivent ainsi l’œuvre de leur père.

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