Économie

Temps de lecture : 1 min 31 s

Boulangerie artisanale et biologique : Un groupe de citoyens se mobilisent pour relancer Le Petit Pétrin

Janick Émond
Le 28 février 2020 — Modifié à 11 h 26 min le 28 février 2020
Par Janick Émond - Journaliste

C’est la déception de voir la boulangerie Le Petit Pétrin à Alma fermer ses portes qui a incité un groupe d’entrepreneurs à reprendre le projet. Ainsi, tous les jeudis, depuis maintenant 11 semaines, la nouvelle boulangerie Merci la mie propose des pains artisanaux et 100 % biologiques.

« Nous avions adopté Le Petit Pétrin, ç’a donc été une déception quand la propriétaire a décidé de mettre la clé sous la porte pour se diriger vers d’autres projets. Un petit groupe s’est donc formé pour racheter les équipements et reprendre le local afin de conserver une bonne boulangerie artisanale à Alma », raconte l’un des actionnaires, Réjean Côté.

Le groupe de 8 personnes s’est donc rencontré et une heure plus tard, tous étaient prêts pour se lancer dans ce projet, qui prend la forme d’une coopérative de solidarité.

« Quand nous avons regardé pour établir notre modèle d’affaires, nous avons ressorti trois critères que nous voulions respecter, soit être une boulangerie artisanale, être biologique et être une coopérative. »

Le groupe d’actionnaires est formé de Nabila Bedjbedj, Louis Cousin, Vicky Potvin, Nicolas Gagnon, Marie-Pascale Beaudoin, Éric Thibeault ainsi que Réjean Côté et sa fille Marion.

Clientèle

Le public semble déjà avoir adopté la nouvelle boulangerie. Présentement ouvert seulement les jeudis entre 12h et 18h, ce sont plus de 400 pains qui sont faits à la main par l’équipe.

« On les vend pratiquement tous, si ce n’est pas tout ! Même que souvent, le problème, c’est qu’on n’a pas assez de pains pour répondre à la demande », explique Réjean Côté.

C’est pour produire davantage, qu’un appel de candidatures pour trouver un boulanger a été lancé dans les dernières semaines.

« C’est difficile à trouver au Québec. Nous avons reçu seulement deux candidatures dans la province et ça n’a pas fonctionné. Par contre, nous en avons reçu une cinquantaine de la France et d’ici les deux prochains mois, nous devrions accueillir un boulanger français du nom de Rémi, qui a d’ailleurs déjà été nommé meilleure baguette de France », indique Marie-Pascale Beaudoin.

De plus, vers la mi-mars, l’équipe de la boulangerie souhaite pouvoir ouvrir également les samedis. À l’arrivée du boulanger français, l’objectif serait d’ensuite être en mesure d’être ouvert quatre jours par semaine.

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES